
Le ministre de l’Industrie, du Développement du Secteur privé et de la promotion des PMI/PME n’attend pas la présentation officielle devant l’Assemblée nationale de la politique générale de son département pour venir au chevet des sociétés d’Etat en difficulté. Samedi dernier, le Dr Jules Etienne Rolland s’est rendu dans le district de Mananjary pour constater de visu les réalités que vit l’IMI (Institut malgache d’Innovation), une société d’Etat rattachée au ministère de l’Industrie. L’IMI de Mananjary ne tourne plus. Ses employés ne sont plus payés. Le ministre Jules Etienne Rolland s’est entretenu avec le personnel de cette société et a promis la relance de ses activités d’ici peu. Pour cela, le ministre de l’Industrie a déclaré être prêt à chercher des partenaires pour la relance des activités de l’IMI de Mananjary. A noter que le département de l’Industrie, du Développement du Secteur Privé et de la Promotion des PMI/PME a sous sa tutelle plusieurs sociétés d’Etat qui sont en difficulté, pour ne citer que la SIDEMA, la SECREN et la SIRAMA.
Partenariat gagnant-gagnant. Immédiatement après sa nomination au sein du gouvernement de Kolo Roger, Le ministre Jules Etienne Rolland a annoncé les défis. Ces défis consistent entre autres à débloquer les situations qui bloquent le fonctionnement des sociétés qui étaient à l’époque la fierté de Madagascar. Le ministre Jules Etienne Rolland parle de partenariat gagnant-gagnant avec les investisseurs nationaux ou étrangers qui seraient prêts à investir à Madagascar. Le cas de la société Siranala de Morondava est un exemple réussi de ce partenariat gagnant-gagnant. Les Chinois s’y investissent. Madagascar en général et la population de Menabe en particulier en profitent. Il y a une semaine, le ministre Jules Etienne Rolland a effectué une descente à Morondava pour résoudre les problèmes relatifs aux revendications du personnel de la Siranala. En tout cas, L’Etat seul ne peut pas assurer la relance des activités des sociétés d’Etat en difficulté. La recherche des investissements étrangers s’impose.
RAJAOFERA Eugène