Souvent montrée du doigt, beaucoup trop, quand des jeunes délinquants sortent de la prison quelques jours après leur arrestation, la Justice malgache ne sait plus à quel saint se vouer, partagée comme elle l’est entre le désir de sévir sévèrement et opter pour une solution humanitaire sous la pression, il est vrai, des associations militant pour les droits des enfants.
Dans ce contexte, cette justice, notre justice à nous, est plus à plaindre qu’à blâmer. Tant qu’on n’arrive pas à élaborer ensemble une stratégie en se mettant autour d’une même table avec le ministère de la Justice, le Secrétariat d’Etat à la Gendarmerie, la Police Nationale et des éducateurs pour prendre des mesures adéquates.
Eriger par exemple un tribunal spécial pour que les choses évoluent plus vite en optant pour un traitement de faveur à l’endroit de ces adultes et autres receleurs qui font travailler ces enfants.
Et quand on dit traitement de faveur, cela suppose des travaux forcés comme la réfection des routes communales en pavé et tout ce qui est autour. Des vrais travaux en fait au lieu de rester sans rien faire à Antanimora pour ensuite revenir à Analakely et refaire les mêmes forfaits.
Dossier réalisé par Clément RABARY