La prochaine élection présidentielle n’a pas laissé de marbre cette Commission Episcopale, elle a également son mot à dire.
La Commission Episcopale pour la Justice et Paix, par le biais de son président national Monseigneur Roger Victor Solo Rakotondrajao a brossé le profil de celui qui devrait accéder à la Magistrature suprême. « Un Président qui a les convictions religieuses bien ancrées. Un homme juste connu notamment pour sa droiture et qui sait également écouter », a-t-il soutenu. Un profil intéressant mais difficile à trouver, ce serait plutôt un oiseau rare. Dans les cas, pas mal de gens sont à la recherche de ce « gisa mainty » pour sortir le pays de son marasme actuel.
Impacts. Faut-il rappeler que les résolutions de la Commission Episcopale pour la Justice et Paix en septembre 2017 font état que « ces atteintes à la sécurité des biens et des personnes ont des impacts négatifs dans tous les domaines. Sur le plan économique, ils diminuent la propension de la population à produire. Sur le plan politique, le peuple n’a plus confiance aux dirigeants. Sur le plan social, c’est la rupture du Fihavanana. Bon nombre d’écoles sont fermées en milieu rural, les CSB manquent de personnel soignant, les gens meurent de faim et sont vulnérables aux maladies. Enfin, sur le plan culturel, l’esprit et les valeurs malgaches sont bafoués ». Un tableau peu reluisant que les gens ne savent plus à quel saint se vouer.
Précipitation. Monseigneur Roger Victor Solo Rakotondrajao a touché mot également de la Constitution. Concernant la révision de la loi fondamentale, il estime qu’il faudrait donner du temps aux gens pour y réfléchir et y apporter des suggestions. Il se demande, en outre, à quoi est due cette précipitation ? Faisant sans doute l’adoption à la va-vite des lois électorales.
Recueillis par Dominique R.