
Comme le nom de son association AVO ou « Andao Vahana ny Olana » l’indique, Lercia cherche une solution au problème judiciaire qui l’oppose à une banque étrangère de la place à qui il réclame 7 milliards de Fmg. Par jugement en date du 28 février 2014, ladite banque a été condamnée à lui verser 700 millions d’ariary avec exécution provisoire nonobstant toute voie de recours.
Suspension. Après avoir demandé un moratoire de 2 jours, la banque a refusé de payer et a demandé la suspension du jugement au niveau de la Cour d’appel de Toamasina. Ce qui a amené l’opérateur économique et ex- candidat à la présidentielle, à déposer une plainte auprès du parquet. Entre-temps, le directeur de la filiale de la banque à Toamasina a été muté à l’extérieur. Laissant son successeur (un Malgache) à sa place. Y compris dans cette affaire judiciaire.
Préjudices. Le 11 août dernier, le DG de la banque convoqua Lercia pour un règlement à l’amiable, mais ce dernier devait refuser la somme proposée qu’il trouvait dérisoire par rapport au montant réclamé et aux préjudices sur ses activités d’opérateur durant 5 ans car l’affaire remonte en 2009. Face à son refus, le DG en question de lui faire savoir qu’il va se référer à une juridiction internationale. Remettant ainsi en question le jugement de la justice malgache. Celle-là même qui se prononcera demain sur la demande de suspension introduite par la banque. Subodorant à tort ou à raison, certaines manœuvres de la part de la partie adverse, Lercia s’est adressé à qui de droit pour la dénoncer et réclamer justice. Pour lui, « il ne peut y avoir qu’une seule vérité ». En revanche, « juge unique, juge inique », lâche-t-il.
R. O