Concerts, concours, conférences… marqueront le vingt-cinquième anniversaire de Solofo lian-kanto. La célébration s’étalera sur une année.
Pas toujours facile de gérer 27 personnes, Solika est pourtant loin de tirer sa révérence ! Célébrant cette année son quart de siècle d’existence, le groupe est aujourd’hui plus dynamique que jamais. « Nous nous retrouvons chaque jeudi soir pour répéter, même si on n’a pas de concert en vue », précise fièrement Narindra Ralaiarimanana, responsable de communication du groupe. Car pour survivre dans cette jungle musicale où soufflent incessamment de nouveaux vents et de nouvelles influences plus au goût du jour, il faut s’imposer une certaine règle. C’est certainement ce qui a permis à cette formation de rester une référence dans le domaine où elle évolue.
Casting. Dans un esprit de continuité, les actuels membres vont organiser un grand casting pour trouver la relève. « Nous voulons transmettre à la jeune génération notre passion pour les « kalon’ny fahiny » et faire en sorte que la tradition se perpétue », explique Prosper Ralaiarimanana, pianiste du groupe. Si la RNM fait l’effort de diffuser les « kalon’ny fahiny » sur ses ondes, ils restent néanmoins insuffisants. « Nous nous sommes donc confiés pour mission d’éduquer, partager, transmettre à la jeune génération, mais surtout d’être des gardiens de cette culture typique des Hauts-Plateaux ». Raison pour laquelle Solika n’interprète en grande partie que des compositions de Rasamy Gitara, Naka Rabemanantsoa, Therack, Naly Rakotofiringa… des artistes des années 40 et 50. Outre le casting, diverses manifestations vont marquer l’anniversaire, notamment un concert au Palais de la Reine le 2 mai, l’enregistrement et le tournage d’un album, un déjeuner spectacle le 24 août, une conférence sur les chansons d’hier destinée aux étudiants le 18 septembre, un concours de création de « bà-gasy » récompensés par divers lots au mois de novembre ainsi qu’un autre concert pour clore la célébration, au mois d’avril 2015.
Mahetsaka
