«Yes, she can ! ». C’est par cette apostrophe rappelant le slogan qui avait porté sa campagne présidentielle en 2008 que Barack Obama a ponctué son discours lors de la Convention démocrate de Chicago. L’ancien président a ainsi fait le lien entre ses deux mandats et celui que Kamala Harris voudrait exercer. Il a déchaîné l’enthousiasme des milliers de partisans démocrates qui ont été subjugués par son charisme et son éloquence. Sa femme, Michèle Obama, qui lui a succédé, a été aussi brillante que lui et a placé, elle aussi, Kamala Harris dans les meilleures dispositions pour devenir la 47e présidente des Etats-Unis.
Kamala Harris adoubée par le couple Obama
La montée sur scène de l’ancien président et de son épouse était très attendue. Barack Obama reste une personnalité à part dans le microcosme politique des Etats-Unis. Son prestige et son aura sont intacts auprès de la population américaine. Il a subjugué son auditoire avec un discours où il a su faire comprendre les raisons de voter pour Kamala Harris. Les mots prononcés ont été simples, mais le message était limpide. Il a pu établir une comparaison avec ce qu’il avait fait et ce qu’elle comptait accomplir pour le peuple américain. Pour mettre en valeur ce qu’elle était prête à faire, il lâcha ce « yes, she can ! » qui s’apparente au leitmotiv de sa campagne présidentielle de 2008 « yes, we can ! », repris en chœur par une assistance conquise. Sa femme, qui lui succéda, fut tout aussi charismatique. Elle a su galvaniser la foule en mettant en exergue les valeurs du travail et des actions sociales en faveur du peuple, caractéristiques que Kamala Harris a incluses dans son programme. Devant l’immense succès de cette Convention démocrate, Donald Trump n’a pas voulu rester inerte et a multiplié les interventions médiatiques. Après son interview par Elon Musk sur X, il a proposé à celui-ci de faire partie de son équipe gouvernementale s’il est élu. Néanmoins, ces tentatives faites par le rival de Kamala Harris ne semblent pas atteindre leur objectif.
Patrice RABE
arrêtez de faire le singe