L’on sait que l’internet permet en tout point du globe de voir (et vivre) en temps réel un événement se passant n’importe où et d’un. Puis, les réseaux sociaux sont devenus des canaux de contestation de tout pouvoir, de deux.
Katmandou
capitale du Népal, parce que le pouvoir a bloqué des réseaux sociaux, les jeunes népalais se sont rebellés et une répression sanglante fut la réponse des autorités en place. Les manifestants ont brûlé des bâtiments publics et privés puis de nombreux ministres molestés. A la suite de quoi, l’armée a pris le contrôle des rues de Katmandou après la démission du gouvernement.
Madagascar
la lecture de nombreux commentaires sur Facebook semblent envier le courage des jeunes népalais qui ont eu le courage de braver l’autorité d’un gouvernement jugé « autocratique et corrompu » avec les voitures de luxe, les vêtements de luxe et les chers voyages des politiciens et leurs familles. Dépenses considérées comme ostentatoires et provoquantes pour la population qui vit des privations de toutes sortes.
Paris
« Bloquons tout » tel est le mot d’ordre des manifestations du 10 septembre dans la capitale française demandant, entre autres revendications la démission du président Emmanuel Macron. Là encore les internautes de Madagascar, avec l’aide des influenceurs, jubilent et disent que s’il s’en va, il n’y aurait point de salut pour les gouvernants malgaches. Le parallèle des situations est vite fait.
Mais il ne faut pas oublier que « vérité en deçà des Pyrénées, erreur au- delà » et que la perception de certaines vérités est dépendante de plusieurs facteurs (la localisation géographique, la culture, la mentalité…) Ce qui est valable pour l’un ne l’est pas forcément pour l’autre. Mais il ne faut pas pour autant traiter avec mépris comme on entend souvent (le 6% d’imbéciles !) dans les rangs du pouvoir. Avis aux amateurs !
M.Ranarivao