
C’est de l’approche adoptée par l’Etat que dépendra la réussite des actions entreprises pour en finir avec le problème récurrent d’insécurité alimentaire, voire de famine, dans le Sud de Madagascar. L’Organisation de la Société Civile Eau, Assainissement, Hygiène (OSCEAH) estime qu’il est impératif de tenir compte des spécificités de chaque localité en matière de problème d’accès à l’eau, pour la consommation humaine et pour les activités agricoles. Le manque d’eau étant à l’origine du « kere » dans le Sud du pays. « Nous estimons préférable d’adopter une solution tenant compte des problèmes spécifiques à chaque zone et d’y apporter les solutions tout aussi spécifiques aux problèmes, au lieu de généraliser », déclare le président national de l’OSCEAH, Arsène Raveloson. En effet, « pour certaines zones, les forages sont davantage indiqués, tandis que dans d’autres localités, la mise en place de pipelines est beaucoup plus adéquate, mais cette solution n’est pas toujours la plus facile en raison des coûts importants de telles infrastructures », ajoute-t-il. Dans tous les cas, l’OSCEAH estime que davantage d’implication des experts, disposant à la fois du savoir-faire et de l’expérience, dans le processus, serait un élément à ne pas négliger.
Hanitra R.