Quatre semaines, jour pour jour, après l’enlèvement des deux enfants, Arnaud et Annie, les recherches continuent dans le Grand Port et ses environs. Sans résultat pour le moment. Pourtant, les forces de l’ordre procèdent à des interpellations et à des fouilles un peu partout à Toamasina. Dimanche 12 décembre, ils ont fait une perquisition dans un hôtel sis à Ivoloina. Selon les informations, le propriétaire de cet établissement, un employé du service des douanes, fait partie d’une longue liste de personnes soupçonnées d’être trempées dans ce kidnapping. Les éléments d’une « Cellule de Renseignement de l’Unité Mixte de Gestion du Kidnapping » ont découvert 52 rondins de bois de rose, quelques dizaines de kilos de nickel qui faisaient partie du lot embarqué dans cinq conteneurs prêts à être exportés vers les Pays-Bas. En outre, des fusils de chasse sans papier en règle ont été retrouvés sur place. Les mêmes sources d’indiquer que ce douanier et les quelques personnes présentes sur le lieu lors de cette perquisition feraient l’objet d’une enquête serrée prochainement.
Par ailleurs, après l’interpellation d’un individu travaillant à la prison de la ville qui n’est autre que le propriétaire du téléphone utilisé par les ravisseurs pour contacter les parents des deux enfants, on apprend que d’autres personnes sont dans le collimateur des enquêteurs. Ces dernières travaillent également dans la Maison de Force de Tsiafahy. Elles sont soupçonnées d’avoir envoyé à Toamasina des détenus pour participer à ce rapt.
Pour l’instant, plus d’une dizaine de personnes ont été interpellées et parmi elles des gradés de la marine marchande mais non des policiers comme il a été annoncé dernièrement.
Malla Didider/r.s.