Le jeune Firoze Nourbhay a retrouvé la liberté, jeudi 20 avril en début de soirée après 9 jours de détention chez ses ravisseurs. Cette nouvelle a beaucoup réjoui non seulement la famille de l’intéressé mais aussi le Collectif des Français d’origine indienne à Madagascar (CFIOM) qui a manifesté à travers un communiqué son soulagement. Selon le communiqué, le CFIOM a appris cette information ce jeudi-là à 20 heures sans mentionner la circonstance de cette libération.
Interrogé sur ce fait, le directeur de la police judiciaire auprès de la police nationale a répondu déplorer le silence total de la famille sur cette affaire. Un geste qu’il qualifie d’un refus de collaborer or ce kidnapping a également touché la police nationale. Un policier y a été blessé par balle. D’après lui, la famille n’a même pas déposé de plainte. Une réaction qui n’étonne plus les enquêteurs de police car leurs expériences du passé ont révélé que dans la plupart des actes d’enlèvement commis dans ce pays étaient de règlement de comptes entre les Karana eux-mêmes.
Malgré tout, le DPJ affirme qu’au niveau de la police, l’enquête continue. Ce serait une réponse favorable au souhait du CFIOM aux autorités Malgaches compétentes de « prendre à cœur de mettre tous leurs moyens en œuvre afin que ce crime, l’enlèvement d’un enfant, ne reste pas impuni », comme ce collectif a mentionné dans son communiqué.
Hier, le Directeur général de la police nationale a annoncé qu’un comité pour la lutte contre le kidnapping vient d’être créer au sein de la direction générale de la Police.
T.M.