Une affaire attirant fortement l’attention des entités protectrices de droits de l’Homme, la suite de la procédure portant sur le meurtre sur fond de kidnapping d’un enfant de 10 ans, lequel a été retrouvé mort à Ankeniheny, dans la commune rurale de Tanjombato le 19 février dernier, a connu un rebondissement inquiétant. Dès la matinée d’hier, la foule s’est attroupée aux alentours du Tribunal Anosy. Les gens se sont rassemblés pour réclamer la vérité sur cette affaire. Ils ont décidé de venir manifester sur les lieux après avoir été informés que les personnes soupçonnées et arrêtées dans ce crime vont être déférées ce jour-là. Heureusement que des éléments de forces de l’ordre s’y sont rendus à temps pour calmer la situation. Après des pourparlers entre les deux parties, le calme a été rétabli et les manifestants se sont vite repliés sans commettre aucun dégât.
Originaires d’Imady
Rappelons que l’enfant décédé est originaire de la commune Imady, dans la région Amoron’I mania. Les natifs de cette localité résidant à Antananarivo ont décidé d’organiser la manifestation d’hier. Ils ont fait ce geste à partir du moment où ils s’étaient informés que l’enfant victime est un originaire de leur région. Il est à rappeler que la victime a disparu de chez elle aux 67 ha, le 18 février. Selon les informations, cet enfant avait été enlevé et ses ravisseurs avaient réclamé une somme de 10 millions d’ariary à ses parents en échange de sa libération. En effet, ces derniers auraient payé la rançon le lendemain de l’enlèvement. Mais, cela n’a pas empêché les kidnappeurs d’achever l’enfant dont le corps a été retrouvé dans une rivière à Ankeniheny, Tanjombato. Saisis de cette affaire, les policiers du service des affaires criminelles de la police nationale Anosy ont ouvert une enquête. Ce qui a permis d’arrêter 8 individus suspectés d’être impliqués dans cet acte odieux. L’investigation menée par les limiers de la police a révélé que les malfaiteurs auraient eu un problème de loyer impayé avec les parents de la victime. Ils auraient déjà eu beaucoup de rancœur envers les natifs d’Imady. Ce serait la raison pour laquelle les natifs de cette localité ont décidé de s’associer pour revendiquer la justice dans cette affaire. Selon l’information, sur les huit suspects livrés au tribunal hier, quatre ont été placés sous le verrous dont trois à la maison centrale d’Antanimora et un à la maison de force de Tsiafahy.
T.M.