Encore une fois, il a été arrêté et ira probablement en prison. Une étape qui lui est sans doute routinière. Il a fait cette expérience à plusieurs reprises et avec presque les mêmes chefs d’inculpation : association de malfaiteurs et enlèvement de personne (kidnapping). Ce ressortissant indo-pakistanais commençait à attirer l’attention des enquêteurs, il y a quelques années, lorsqu’il a été connu qu’un financier « karàna » très puissant aurait été derrière ses actes. L’hypothèse a été confirmée à ce moment-là que les actes de kidnapping sont probablement dirigés et diligentés par des « karàna » eux-mêmes, soit pour un règlement de compte soit pour dérober dans le sens propre du terme ses congénères. Pour le cas de Mohib, il pèse une lourde charge, puisque son information judiciaire indique qu’outre le kidnapping, il est aussi un évadé de prison. La semaine dernière, la gendarmerie a mis la main sur un certain Rivopiso, lui aussi, un nom connu dans le monde des kidnappeurs. Récidiviste et évadé de prison, ses parcours se rapprochent de ceux de Mohib. Une manière de dire que la prison est juste une étape à franchir pour les kidnappeurs, avec un réseau bien huileux agissant derrière eux, ils n’y restent pas longtemps. Le même refrain pour les mêmes actes. Sur cette affaire, le renseignement venait d’un ancien chef de section de la brigade criminelle qui a vu par hasard Mohib se promenant dans la capitale sans souci aucun. Il a fait parvenir la situation auprès des éléments d’intervention qui ont procédé par la suite à l’arrestation. Une enquête a été ouverte depuis samedi soir pour faire la lumière sur l’évasion et le kidnapping, ces actes criminels toujours traités avec beaucoup d’attention sans jamais aboutir à grand’ chose…
D.R