La guerre de conquête de l’Ukraine par l’armée russe va bientôt entrer dans sa deuxième semaine et ce que Vladimir Poutine avait prévu comme une promenade de santé pour ses militaires devient problématique pour eux. Le maître du Kremlin doit maintenant réviser ses plans et il va lui falloir composer avec tous ceux qui s’opposent à lui. Une grande partie de la communauté internationale a manifesté sa désapprobation à l’ONU et tout le monde attend sa réaction sur le terrain.
La bataille se déroule aussi Sur le plan diplomatique
Ça n’a pas été la guerre éclair que Vladimir Poutine et ses stratèges avaient prévue. Au huitième jour de son offensive, l’armée russe peine à avancer. Son suréquipement n’est pas venue à bout de la rusticité et du courage des forces de résistance ukrainiennes. Les colonnes de blindés ont été ralenties et n’ont pas réussi à investir la ville de Kiev. Les dégâts causés par les missiles sont immenses, mais les résistants sont toujours là. Personne ne doute de la victoire finale des Russes, mais le retard pris ne joue pas en leur faveur. La bataille de la communication qui se déroule en ce moment semble tourner à l’avantage du président ukrainien et de ses partisans. Les images véhiculées par les médias internationaux semblent montrer l’impuissance de cette armée considérée comme l’une des plus puissantes du monde . Sur le plan diplomatique, la confrontation est tout aussi acharnée. Le vote de l’assemblée générale de l’ONU a été défavorable à la Russie. Une majorité de pays a condamné l’action de l’armée russe et a demandé son retrait de l’Ukraine. La Russie n’a pu compter que sur ses alliés traditionnels: Cuba, la Syrie, l’Iran , l’Inde ou la Chine. Mais la désapprobation s’est manifestée sur tous les continents. Ce vote n’a cependant pas d’effet contraignant. Une nouvelle réunion du conseil de sécurité va avoir lieu ce week-end. Une résolution visant à protéger l’aide humanitaire sera présentée au conseil de sécurité, par la France et le Mexique.
Patrice RABE