Le bilan s’alourdit. Les derniers chiffres recensés par la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme, à la suite de la confrontation entre les partisans du Collectif des candidats et les forces de l’ordre et de sécurité ce mercredi à Mahamasina, ont donné 16 blessés dont 12 civils et 4 éléments des forces de l’ordre ainsi que 4 arrestations. Cette situation n’a pas laissé indifférente la CNIDH. A travers une missive publiée sur les réseaux sociaux, la Commission est claire sur sa position. Elle condamne toute forme de violences, et rappelle l’importance du respect de la loi.
En effet, depuis cet événement, société civile, partis politiques ou encore organisations des droits de l’Homme ont réagi en condamnant l’usage de la force mais surtout l’oppression perpétrée sur les manifestants. La CNIDH, quant à elle, a appelé à plus de précautions quant à l’usage des armes par les forces de l’ordre, qui a souvent fait des blessés. Néanmoins, la Commission a fait remarquer que les 4 éléments des forces de l’ordre ont été victimes de jets de pierres et des coûts venant des manifestants. Pour la suite de la manifestation qui s’annonce plus intensive et plus violente, à défaut d’un accord politique, une grande retenue de la part des deux parties est de mise. En tout cas, le Collectif des candidats et ses partisans comptent descendre à nouveau sur la Place du 13 mai, ce samedi.
Julien R.