Le président du parti HIFFIM, Alain Andriamiseza, alerte sur l’absence de changement réel depuis le début de l’intérim. Il constate que les institutions de la Quatrième République – Assemblée nationale, Sénat, Haute Cour constitutionnelle (HCC), CENI – fonctionnent toujours avec les mêmes dirigeants, responsables selon lui d’une grande partie du mécontentement populaire.

Pour lui, les deux mois d’intérim n’ont produit qu’un simple ajustement du personnel sans traduire la rupture attendue. La polémique autour de l’appel du FFKM accentue les tensions : il explique ne pas y avoir participé après avoir entendu qu’un ancien président aurait été invité, tout en présentant ses excuses si cette information s’avère erronée. Il insiste sur la nécessité de transparence et de vérité pour restaurer la confiance.
Crédibilité
Dans cette dynamique, Alain Andriamiseza affirme que « la concertation nationale doit être inclusive et crédible, en posant une ligne rouge contre toute forme de manipulation ou de pression envers la population ». « Nous n’accepterons pas la duperie », martèle-t-il, rappelant que des vies ont été sacrifiées pour que le changement advienne. Parallèlement, l’ « association Tafita », dont le premier congrès est prévu le 17 décembre, annonce qu’ « il ne travaillera pas avec ceux qu’il considère comme ayant trahi la nation ou entretenant des liens avec les anciennes puissances coloniales », a-t-il souligné. Il réaffirme son engagement pour la liberté et le développement du peuple malgache.
Nadia R.




