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mercredi, juillet 9, 2025
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La confiance se confirme

En vertu de l’article 8 de l’accord de Cotonou, le dialogue politique entre l’Union européenne et Madagascar a eu lieu hier au palais d’Iavoloha. Le résultat des échanges entre les deux parties est l’allocation d’une enveloppe en faveur de Madagascar de 518 millions d’euros pour la période 2014-2020. Il traduit l’excellence des relations après une période, si l’on peut dire, de frustration. En effet, durant les années de crise, de la période de transition, l’Union européenne a suspendu son appui budgétaire et la mise en œuvre du programme indicatif national du 10e FED (Fond Européen de Développement).

La confiance se confirme

          Des sanctions conformes à l’article 96 de l’Accord de Cotonou à cause de la prise de pouvoir illégal et anti-démocratique. Le pays a dû serrer la ceinture et se débrouiller pour survivre. Les trafics, en tout genre, ont afflué. Il a fallu attendre septembre 2011 pour accoucher d’une Feuille de route consensuelle de sortie de crise pour attendrir l’Union européenne. Au vu de cette bonne volonté, elle a pris la décision d’accompagner le processus de transition politiquement et financièrement. Madagascar devait en contrepartie s’engager à accomplir les principales étapes de la mise en œuvre de la Feuille de route. Les élections législatives et présidentielles de 2013 ont eu lieu.   Le président élu démocratiquement Hery Rajaonarimampianina a déployé ses efforts pour résoudre en priorité des questions de droits de l’homme et de respect de l’Etat de droit qui ont entaché l’image du pays. Il n’y a plus d’exilés politiques. Les prisonniers politiques ont été libérés. La réconciliation nationale est en marche. Des indices significatifs de la volonté de l’Etat de tendre vers un développement dans la recherche de la stabilité politique et de la paix sociale. Le 19 mai 2014, le Conseil de l’UE a abrogé les sanctions au titre de l’article 96 de l’Accord de Cotonou, et a commencé à normaliser les relations et la reprise complète de la coopération au développement de l’Union européenne avec notre pays. Le dialogue politique avec l’Union européenne apparaît comme le couronnement des efforts de normalisation des relations. Les accords pouvant en découler peuvent se fonder sur le plan national de développement, dont le gouvernement assure la qualité. Il reste néanmoins à savoir si l’Union européenne conduite par l’Ambassadeur Antonio Sanchez Benito Gaspar a posé des conditions voire des réserves ? S’il n’y a plus de méfiance envers le respect des principes et des valeurs défendus par les accords de Cotonou pouvant ralentir l’octroi des aides ? Sinon, le gouvernement Ravelonarivo peut maintenant commencer les réformes et réaliser les plans d’actions prévus pour le développement et la croissance.

Zo Rakotoseheno

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