
Les mesures de confinement ont eu des répercussions sociales importantes sur les travailleurs. Certains ont pu bénéficier d’aides financières si d’autres ont été victimes de licenciement voire même de chômage technique. Malgré le contexte sanitaire dans le pays, les inspecteurs et les contrôleurs du travail ont toujours effectué des descentes surtout auprès des entreprises où ont été signalés des cas de maltraitance des travailleurs. Selon le porte-parole du collectif des contrôleurs du travail, Pierre Randrianandrasana , une descente a été effectuée auprès de 700 entreprises de la Capitale et le nombre des travailleurs qui se trouvaient dans une situation de chômage s’élève à 50 000. Ce responsable n’était pas encore en mesure de fournir les données concernant les sociétés sanctionnées mais il a toutefois souligné qu’avant d’en arriver à ce stade, les responsables sont tout d’abord rappelés à l’ordre. Suivra par la suite la remise d’une lettre de remise en demeure avant de passer aux sanctions. « Il n’y a que le dialogue social qui pourrait résoudre les problèmes concernant le bafouement des droits des travailleurs. Chacun est libre de grossir ou non le rang des grévistes mais nous accordons toujours une importance aux négociations pour que les travailleurs ne se sentent pas lésés » , a-t-il-indiqué.
Narindra Rakotobe