La crise, qui a été ouverte par Donald Trump avec la Colombie, s’est très vite dissipée. Elle a été résolue en quelques heures après les menaces brandies par le président américain. La méthode qu’il a employée est peu diplomatique, mais elle a été payante et montre qu’il ne s’embarrasse pas de subtilités diplomatiques pour faire plier ceux qui lui résistent. Le locataire de la Maison Blanche a été élu avec un programme politique clair et il est décidé à l’appliquer avec toute la fermeté nécessaire.
La détermination de Trump fait plier les Colombiens
Le président Donald Trump a, tout au long de sa campagne électorale, mis en avant sa volonté d’appliquer une politique de fermeté à propos de l’immigration qu’il considère comme un fléau pour son pays. C’est une partie de son programme qui a été plébiscitée par ses électeurs. Aussitôt élu, il a commencé à l’appliquer. Il compte organiser un programme d’expulsion massive des sans-papiers. Les autorités entendent stopper le flux de migrants qui franchissent la frontière Sud des Etats-Unis. Le nombre de gardes-frontières va être augmenté et il appliquera des mesures strictes. Les gouverneurs vont être tenus d’appliquer les mesures prises en matière d’immigration et le ministre de la justice a prévu de faire appliquer la loi encadrant cette politique. Des arrestations de migrants sans papiers ont commencé. Des avions ont été affrétés pour les renvoyer dans leurs pays d’origine respectifs. Le Mexique est le premier pays concerné car il y a des millions de ses ressortissants qui se trouvent aux Etats-Unis et qui sont des acteurs essentiels du développement de l’économie américaine. La nouvelle présidente du Mexique a commencé à réagir après l’annonce des mesures que l’administration américaine va prendre. La Colombie a été plus directe. Le chef de l’État de ce pays a décidé d’empêcher les aéronefs, transportant des Colombiens expulsés, d’atterrir sur son territoire. Le président américain s’est tout de suite exprimé sur son réseau social et a menacé d’appliquer des taxes douanières de 25% sur les produits en provenance de ce pays. Mais la crise n’a duré qu’un jour. Les dirigeants colombiens ont annoncé que le problème avait été résolu.
Patrice RABE
La Loi de la jungle !
Faut-il applaudir ?Ou Faut-il s’en offusquer?
Les lectures des faits peuvent diverger, mais le tempo du FIER À BRAS donne une allure de dictature.
Ce n’est pas faire allégeance aux milliardaires qu’ on en devient un spontanément.