Bien que la situation politique à l’intérieur du pays reste préoccupante, nous devons aussi suivre de près ce qui se passe à l’extérieur. Au Proche-Orient, le déclenchement des hostilités par l’armée israélienne dans la bande de Gaza n’est plus qu’une question d’heure. Elle est déterminée à pénétrer à l’intérieur de ce territoire pour éliminer totalement le Hamas quel que soit le prix en vies humaines à payer. Les soldats s’y sont préparés minutieusement et ils n’attendent que l’ordre du cabinet de guerre, réuni autour du Premier ministre. Mais les puissances occidentales tempèrent la volonté d’Israël de lancer son attaque. La population est cependant unanime et désire éliminer le Hamas, qui a déclenché l’opération du 7 octobre, entraînant la mort de plusieurs centaines de leurs compatriotes et l’enlèvement de nombreux otages.
La diplomatie entre en jeu au Proche-Orient
L’opération du 7 octobre a été minutieusement préparée et elle a totalement surpris les Services de Renseignement de l’État hébreu, pourtant réputés pour leur fiabilité. Les stratèges du Hamas ont lancé une multitude de roquettes sur Israël avant d’envoyer leurs combattants dans le Sud du pays. Ils ont facilement franchi la frontière, puis ils ont choisi d’attaquer des kiboutzs et ont surgi dans le désert au sein d’une RAV party, un festival pour jeunes. Ils ont décidé de tirer sur tous ceux qu’ils ont rencontrés. Ce fut un véritable massacre. Ils se sont retirés en emmenant des otages. La population a été totalement choquée et après la sidération, ils ont retrouvé leur réflexe d’unité et ils ont éprouvé un sentiment de colère. Ils se sont soudés autour du gouvernement d’unité nationale qui a été constitué. Malgré leur ressentiment envers Benyamin Netanyahu, ils ont suivi toutes les instructions qu’il a données. La mobilisation des réservistes a eu lieu sans problème. C’est une armée de 400 000 hommes qui a été constituée. L’opération a deux objectifs : la libération des otages et l’élimination du Hamas. Le bombardement d’un hôpital gazaoui a semé la confusion. Ce n’est pas un seul front qui va s’ouvrir car sur la frontière Nord, le Hezbollah libanais, encouragé par l’Iran, se fait menaçant Le président Joe Biden, venu à Jérusalem, a assuré Israël de son soutien, mais a obligé le cabinet à retarder l’opération sur Gaza. Le président Macron est, lui aussi, sur place et a décidé de rencontrer aussi bien les Israéliens que les Palestiniens. La diplomatie entre maintenant en jeu.
Patrice RABE
Un front anti-Daech contre le Hamas comme le suggère Emmanuel Macron est contre-productif et a peu de chance de se réaliser . Jacques Chirac a compris que « toucher » à la branche armée de La Palestine est une déclaration de guerre au monde Arabe !
Une vie palestinienne vaut une vie israélienne ! et autres vies .
Et sans considération géo- politique, NON à toutes atrocités et à toutes violations du droit international.NON à l’appropriation de celui ci par la puissance armée.
Aujourd’hui amène demain. Ce que l’homme ne fait pas aujourd’hui par devoir de raison ; le temps le fera demain contre lui et à ses dépens.
Devoir de l’histoire et devoir de conscience restent des maîtres implacables.