Au quatrième jour du lancement de l’opération « Rising Lion » par Israël contre l’Iran, ses responsables affirment que leur maîtrise de l’espace aérien iranien est totale et qu’ils ont obtenu un avantage réel sur leurs adversaires. Ces affirmations, si elles sont vérifiées, ne signifient pas pour autant que le régime iranien est en train de mettre un genou à terre et que la guerre va se terminer. La situation est bien plus complexe que cela, Donald Trump est intervenu pour dire qu’il espérait voir la conclusion d’un accord entre les belligérants. Vladimir Poutine a affirmé qu’il voulait jouer un rôle de médiateur, le président turc Erdogan offre lui aussi ses bons offices et désire devenir un facilitateur.
La diplomatie n’est pas encore entrée en jeu
Le Premier ministre, Benyamin Netanyahou, s’est réjoui lors d’une déclaration à la télévision israélienne de la maîtrise totale du ciel iranien par son aviation. Ses responsables affirment qu’ils ont détruit 180 sites de missiles et qu’ils ont maintenant toute latitude pour poursuivre leur bombardement sans être inquiétés. Un raid a détruit le siège du ministère des Affaires étrangères à Téhéran et les opérations ciblées sur des dignitaires continuent. On a ainsi appris que le chef du renseignement iranien a été tué. L’élimination du guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, a aussi été suggérée, mais certaines sources affirment que Donald Trump a opposé son veto. L’information a cependant été démentie par le Premier ministre Benyamin Netanyahou. Au quatrième jour du conflit, les attaques iraniennes contre les villes israéliennes continuent. Les missiles sophistiqués sont envoyés et s’abattent sur des quartiers sans avoir été interceptés, provoquant l’effroi des habitants. La situation ne s’est donc pas encore décantée. La diplomatie et les offres de médiation n’ont pas encore réussi à stopper l’escalade.Tôt ou tard, il faudrait se retrouver autour de la table de négociations.
Patrice RABE
