La classe politique française est arrivée au bout d’un long suspense entretenu par le président Emmanuel Macron lorsqu’un communiqué de l’Elysée a annoncé le nom du nouveau premier ministre. Michel Barnier a été choisi parmi tous les prétendants au poste après une longue réflexion du chef de l’État qui a soupesé toutes les données du problème. Ce dernier a beaucoup tergiversé, mais sa décision est irrévocable et elle sera lourde de conséquences pour la conduite des affaires de l’État dans les circonstances actuelles.
La fin d’un long suspense
Après deux semaines de consultations, le chef de l’État français a tranché et a mis fin à un suspense qui commençait à crisper la classe politique française. Emmanuel Macron était face à un dilemme qu’il était difficile de résoudre. Il devait trouver un premier ministre qui serait capable de concilier les courants antagonistes de l’Assemblée et de taille à former un gouvernement susceptible de ?e pas être renversé par une motion de censure. Les menaces des uns et les encouragements des autres se sont multipliés, mais le président à l’Elysée était le seul apte à soupeser toutes les alternatives pouvant être envisagées. Les noms de différentes personnalités ont émergé, mais au fil des jours, aucune d’entre elles n’a paru incontestable et les analystes se sont perdus en conjecture. Le président L.R. des Hauts de Seine, Xavier Bertrand et l’ancien premier ministre de François Hollande, Bernard Cazeneuve ont été considérés comme les deux grands favoris du poste de chef de gouvernement , mais ils encouraient le risque d’une motion de censure venant de la droite ou de la gauche. De nouvelles candidatures se sont révélées, mais aucune n’a semblé retenir l’attention du chef de l’État. On savait cependant que l’issue était imminente. C’est hier en milieu de journée que le suspense a pris fin. Le républicain Michel Bernier était l’heureux élu. Gaulliste, plusieurs fois ministres et commissaire européen, il est l’homme politique qu’il faut pour diriger l’action gouvernementale.
Patrice RABE
Un premier ministre de droite au pied de la fadaise cherchant une coexistence exigeante . Rien n’est gagné pour la stabilité claironnée par Macron . Le rassemblement national ne donne pas un chèque en blanc et la motion de censure plane toujours . On l’attend au parlement pour la politique générale de l’état qui reste un serpent de mer avec le vote du budget . Le nouveau front populaire qui estime qu’on lui a volé les élections , est vent debout . Les observateurs scruteront l’ampleur de la manifestation du 7 septembre . En tous cas Macron n’est pas encore sorti de ses peines car la formation d’un gouvernement de coalition et une majorité absolue au parlement ne sont pas acquises ! C’est la version SOFT de la stabilité forcée par a rapport à la stabilité volée de son gouverneur à Madagascar à savoir Rainilainga !