Deux mois après les élections législatives consécutives à la dissolution de l’Assemblée nationale, la France n’a toujours pas de gouvernement. Le président Emmanuel Macron n’arrive pas à trouver la personnalité politique consensuelle qui saura s’imposer face aux différents blocs présents au Parlement. Le chef de l’État a beaucoup consulté et n’arrive pas à opérer son choix parmi des candidats au profil qui convient, mais dont l’équipe risque d’être renversée par une motion de censure à l’Assemblée.
La fin d’un long suspense peut être pour bientôt
C’est un cas de figure inédit dans cette Ve république, La France n’a pas de Premier ministre nommé par le président Macron, une équipe gouvernementale démissionnaire se chargeant d’expédier les affaires courantes. Le chef de l’État est confronté à un dilemme qu’il n’arrive pas à résoudre. Les élections qui ont eu lieu ont abouti à la constitution d’une Assemblée constituée de trois blocs dont aucun n’est majoritaire. Le Nouveau Front Populaire qui a eu le plus grand nombre de députés a demandé que le chef de gouvernement soit issu de ses rangs, mais ce qu’Emmanuel Macron et de nombreux parlementaires ont considéré comme un diktat de LFI a été refusé. Les Jeux olympiques ont institué une trêve politique et la décision a été remise à plus tard. Mais le problème est resté le même. Le président était favorable à la constitution d’une coalition la plus large possible, mais sa recherche n’a pas encore abouti. Des personnalités de gauche et de droite ont émergé du lot, mais ils ne font pas l’unanimité. Bernard Cazeneuve, l’ancien Premier ministre de François Hollande et Xavier Bertrand, membre du LR, en font partie, mais le RN ou le NFP brandissent la menace d’une motion de censure s’ils sont nommés. Les consultations se suivent à l’Elysée, mais aucune information ne filtre. Un nom a été prononcé, celui de Thierry Beaudet, président du CESE (Conseil Economique, Social et Environnemental). Emmanuel Macron fait durer le suspense, mais il n’a pas droit à l’erreur dans le choix qu’il fera.
Patrice RABE
Emmanuel Macron est rattrapé par son orgueil comme l’a bien souligné la presse étrangère . La dissolution a infligé un effet boomerang sur lui . Il n’y a pas diktat de LFI mais la posture anti-démocratique d’Emmanuel Macron sidère la classe politique . La demande de destitution va être déposée au parlement et ce n’est nullement un coup de bluff surtout ils ont reçu 186 000 signatures de soutien . L’ampleur de la manifestation du 7 septembre sera une première indication . Les Français sont majoritairement lassés de cette attente interminable . Bernard CAZENEUVE ou Xavier BERTRAND seront à la merci d’une motion de censure . Marine LEPEN du RN et Olivier FAURE du NFP ont déjà annoncé la couleur . Thierry BEAUDET président du CESE a l’handicap de ne pas avoir une expérience gouvernementale et politique .
Avec le bordel qu’il a créé Emmanuel MACRON est dans une impasse et la démission n’est plus un sujet tabou ….