Les chefs d’État étrangers semblent finalement rassurés après le séisme politique causé par la décision du président Macron de dissoudre l’Assemblée nationale. Le raz-de-marée RN survenu au premier tour n’a pas été confirmé au second tour, mais c’est un paysage politique totalement instable que l’on a découvert à l’annonce des résultats. Deux semaines après, le charivari politique n’a pas fait vaciller les institutions et la sortie de crise a des chances de se produire plus ou moins rapidement.
La formation d’une coalition, une idée qui fait son chemin
Le RN a assez rapidement abandonné ses prétentions de gouverner la France après la constatation du nombre de députés qu’il a obtenu. C’est le Nouveau Front Populaire qui a cru que le chef de l’État serait obligé de lui confier les rênes du pouvoir. Les interventions véhémentes de Jean Luc Mélenchon et de nombreux membres de LFI n’ont finalement eu aucun effet sur Emmanuel Macron et ont même agacé les autres acteurs de la vie politique et une partie de l’opinion. L’idée de la constitution d’une coalition allant de la droite à une gauche modérée en passant par le centre a vu le jour et a fait son chemin malgré la résistance de certains caciques de la droite. Le président de la République s’est abstenu d’intervenir dans le débat politique, mais on sait qu’il caresse l’espoir de voir se former un rassemblement de partis pouvant gouverner ensemble. Le terme « coalition » a été expliqué à plusieurs reprises par certains hommes politiques. Ils ont donné en exemple celles qui existent dans plusieurs pays européens. L’opinion française ne semble pas hostile à ce concept. L’un des premiers chefs d’État étrangers à exprimer son avis sur ce qui se passe en ce moment en France est le chancelier Olaf Scholz. Il a parlé de son optimisme sur la résolution de la crise politique actuelle.
Patrice RABE .
Emmanuel MACRON est dans le déni de démocratie et a ostensiblement bafoué les pratiques de la Ve république avec un droit de véto ROYAL . Dominique de VILLEPIN a clairement raison qu’il faut appliquer la règle de la cohabitation comme avec Mitterrand ou Chirac . Du rififi car même une coalition large regroupant les Macronistes et LR avec 231 députés n’auront pas la majorité absolue et sera à la merci d’une motion de censure surtout pour le vote du budget . Du côté de la gauche avec le nouveau Front populaire NFP et divers gauche ils n’auront que 193 députés donc le problème de l’ingouvernabilité reste d’acuité . Il faut respecter le résultat des urnes et Emmanuel Macron qui avec la dissolution voulait une clarification doit nommer un PM issu du NFP en tête avec sa majorité relative . Mélenchon reste un boulet et LFI un épouvantail pour la majorité des Français c’est une évidence . La stabilité avant une nouvelle dissolution dans un an ne survivra qu’avec une coalition du NFP gauche socio-démocrate , écologiste et PCF sans exclure LFI et Renaissance au moins on aura une majorité absolue avec des votes textes après textes au parlement !