
En ce moment, à Fianarantsoa, la célébration de la Journée Mondiale des Jeunes (JMJ) figure au centre de l’actualité. « On ne parle que de cela dans toutes les conversations », se réjouit Mgr Fulgence Rabemahafaly, archevêque de l’archidiocèse de Fianarantsoa, lors d’un bref entretien qu’il nous a accordé en marge de la bénédiction et de l’inauguration de la station Radio Maria Madagascar à Ambositra. «La célébration de la JMJ n’est pas seulement pour l’Eglise catholique mais pour tous les chrétiens », renchérit-il. Lui qui est également le président de la commission épiscopale pour la communication sociale de l’église catholique. Ce premier responsable de l’ecclésiastique de rassurer que son archidiocèse est à pied d’œuvre pour les préparatifs de ce grand évènement, avec la collaboration des diocèses d’Ambositra, d’Ihosy, de Farafangana et de Mananjary, concernant les infrastructures d’accueil des participants venus des quatre coins de l’Ile, et des places où se dérouleront les manifestations.
Opportunités. Cependant, il a tenu à partager ses préoccupations quant au mauvais état de la RN7, surtout dans les portions Camp Robin au nord de Fianarantsoa et à Ambalavao au sud, qui se trouvent actuellement dans des piteux états. Ceux-ci risquent d’occasionner des embouteillages inextricables pour les centaines de milliers de pèlerins venus de tous les diocèses catholiques de l’Ile. Ces derniers risquent ainsi de payer cela de leurs frais. Ce prélat de lancer un appel urgent aux autorités compétentes pour voir cette situation de près. Surtout que c’est la RN7 qui relie l’axe Grand Sud à la capitale. Cette préoccupation capitale qui par ricochet, permet de créer pour l’occasion de nombreuses activités génératrices de revenus, surtout que cette population du sud est qualifiée de pauvre économiquement. Des opportunités à saisir pour ces dernières. Nous en reparlerons !
CHAN-MOUIE Jean Anastase