Les Malgaches ont célébré, hier, la Toussaint comme tous les habitants de la planète. Ils ont honoré leurs chers disparus dans le recueillement, en fleurissant leurs tombes, mais surtout en leur adressant leurs pensées émues. Durant ce jour, la politique a été mise entre parenthèses, aucune manifestation n’a eu lieu. Tous les acteurs ont respecté une trêve qu’ils ont spontanément décrétée, mais à partir d’aujourd’hui, l’atmosphère va se tendre à cause des échéances qui ont été fixées par les uns et les autres. Pour le collectif des candidats, il s’agit de préparer au mieux la descente sur la place du 13 mai qui a été annoncée depuis le week-end dernier et pour le pouvoir, de montrer qu’il s’agit d’une opération impossible à réaliser. Cependant, en politique, le pire n’est pas inéluctable et les conciliabules qui se multiplient en ce moment peuvent, du moins on l’espère, déboucher sur une solution acceptable par tous.
La non-violence et la force de conviction à opposer
Durant ces deux derniers jours, le mouvement des « chemises blanches » a fait relâche. Ses animateurs ont décidé d’arrêter les marches pacifiques pour se concentrer sur la suite à donner aux déclarations qui ont été faites le week-end dernier à Antsonjombe. C’est une étape importante qu’ils comptent franchir s’ils conduisent leurs sympathisants sur la place du 13 mai, mais ils sont conscients du risque encouru car les autorités vont les empêcher par tous les moyens de le faire. Elles ont déjà montré leurs intentions en massant depuis lundi les forces de l’ordre à Analakely. Quand elles disent qu’elles ne laisseront aucun manifestant venir à l’Hôtel de ville, ce n’est pas une vue de l’esprit. Elles disposent des moyens nécessaires pour dissuader le collectif des candidats de le faire. On a appris que ces derniers ont multiplié les réunions avec différents acteurs de la communauté nationale. Ils ont notamment eu un entretien avec la présidente de l’Assemblée nationale. Les mots d’ordre du mouvement qu’ils dirigent restent le non emploi de la violence et la persuasion par la solidité des arguments qu’ils présentent. Tout le monde attend de voir quelle stratégie sera adoptée, samedi prochain, date de la grande manifestation annoncée.
Patrice RABE
En tous cas personne n’est impressionnée par le général de la gendarmerie retraité » ferrailleur » avec ses médailles à la » soviet » . Maintenant le recours à des faux gendarmes payés grassement comme mercenaires étrangers d’un certain Bruno Bertegna de Vigie high tech security nous laisse pantois ! Les ingrédients d’une répression violente sont réunis à cause d’un régime voyou qui ne recule devant rien pour laisser Rainilainga le morpion s’accrocher à tout prix au pouvoir . L’assaut de la place du 13 mai symbole contre la dictature et l’état mafieux n’est qu’une question de temps . Qui vivra , verra …