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mercredi, novembre 27, 2024
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Parrainage Lyon-Madagascar : La peinture au service des jeunes démunis

L’atelier qui s’est tenu à la Terrasse du Voyageur Antsiranana.

Une manifestation culturelle s’est tenue le 12 novembre dernier et sera clôturée à la fin du mois. Une exposition d’une bonne trentaine de tableaux venant des quatre coins du globe, à l’Alliance Française de Diego-Suarez a entamé l’événement.

L’art fait se réjouir, tel est le slogan de Parrainages Lyon-Madagascar, une association existant depuis une quinzaine d’années. Créée par des personnes sensibles à la condition des familles démunies, elle consiste à soutenir les enfants pour qu’ils puissent poursuivre leurs études.

Bien entendu, la peinture a été mise à l’honneur. En effet, des activités tournant autour du troisième art ont été proposées. Par ailleurs, les adolescents ont bénéficié d’un atelier pour qu’ils puissent avoir une notion. Encadrés par deux artistes français, Guy Dallevet et Jean Marc Fayolle, ces jeunes ont pu éveiller leurs talents. Cependant, le but n’est pas de calquer les créations des peintres renommés, mais plutôt de stimuler les émotions de ces apprentis tout en apportant des couleurs à leurs œuvres. En outre, les participants feront preuve d’imagination. D’ailleurs, leurs encadreurs voient en eux une capacité d’insuffler des idées ingénieuses. « Nous avons envie de transmettre ce que nous avons acquis. Par contre, nous ne sommes pas venus pour les modeler », a signalé Guy Dallevet. Formé à l’école des Beaux-Arts de Lyon, le peintre a été surpris du savoir-faire de quelques participants. « J’irai au Bénin au mois de Janvier, et j’ y exposerai leurs créations. C’est non seulement pour faire connaître au monde la qualité des produits malgaches, mais également pour encourager nos jeunes… Ils verront que leurs arts sont impressionnants », a-t-il promis.

Effectivement, l’art n’est pas quelque chose d’uniforme. Sa caractéristique varie selon l’environnement où vit le créateur. En revanche, il doit être exposé au public. Sans conteste, l’art visuel malgache est compétitif. Toutefois, une frange d’artistes rayonnent à l’international. Cela est sûrement dû à l’insularité. En constatant ce fait, les deux peintres français, Guy Dallevet et Jean Marc Fayolle, même s’ils ne l’ont pas avoué ouvertement, incitent les participants à évoluer dans le monde artistique.

Iss Heridiny

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