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mercredi, juillet 2, 2025
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La Place du 13 mai quadrillée hier : Bévue évitée par l’Emmo-Reg sur fond de frustration

Le périmètre a été systématiquement gardé par les forces de l’ordre.
Le périmètre a été systématiquement gardé par les forces de l’ordre.

La commémoration de cette date historique est devenue un devoir de mémoire. A tel point que le 13 mai est rentré dans l’histoire du pays et que la Place est synonyme de symbole.

Comme il fallait s’y attendre, la Place du 13 mai a été fortement quadrillée par les forces de l’ordre, hier. Il est formellement interdit pour les passants de s’approcher du grillage qui protège ladite Place. Les hommes en treillis veillent au grain, pour empêcher les gens de pénétrer sur le lieu. Résultat, ces derniers se sont attroupés des deux côtés de l’avenue de l’indépendance. Toutefois,  contrairement aux années précédentes, ceux qui ont voulu déposer des gerbes sur la Place du 13 mai ont pu accéder sur le lieu, mais en nombre limité, une vingtaine au grand maximum. Vu cette restriction, cela a laissé des frustrations pour ceux qui voudraient commémorer cette date historique. Et ce, malgré le fait qu’il n’y ait pas eu de bévue de la part de l’Emmo-Reg. La frustration ne s’arrête pas là, étant donné que la Place de la démocratie a été verrouillée et que les syndicalistes ont dû se contenter du gymnase couvert.

Dépôt de gerbes. Pour en revenir à la commémoration du 13 mai 72, ce sont des politiciens pour la plupart à accomplir ce qu’ils qualifient de devoir de mémoire, hier matin, sur la Place du 13 mai. Il s’agit notamment de Lalatiana Ravololomanana, assistée par le pasteur Tsarahame et Alain Andriamiseza, Harinaivo Rasamoelina, Alain Ramaroson, Me Willy Razafinjatovo dit Olala accompagné par Ranjivason Théodore, Saraha Rabeharisoa et Rajaonah Andrianjaka . Notons que c’est par ordre d’arrivée. Le point commun dans tout ce qu’ils ont dit, c’est qu’ils ont été choqués par les propos tenus par le Préfet de police d’Antananarivo. Juste après le dépôt de gerbes, certains ont fait des déclarations, d’autres non.

Historique. Pour Lalatiana Ravololomanana, elle a fait part de son point de vue sur la démission ou non du Président de la République, « ce n’est pas une question d’homme, mais du non-respect de la Constitution ». Pour sa part, Alain Ramaroson, a indiqué que la lutte continue, tout en soulignant au passage que nous soutenons les revendications syndicales. Quant à Me Olala, il a retracé l’historique du 13 mai 1972. Lui-même étant un membre actif de cette lutte populaire. De son côté, Saraha Rabeharisoa, de marteler que « l’exemple vient d’en haut ». A elle de déplorer également la corruption qui gangrène le pays. Ils ont tous quitté le lieu après avoir effectué leur devoir de mémoire. Par contre, les gens sont restés sur le lieu malgré la présence massive des forces de l’ordre. Des curieux mais surtout ceux qui ont encore en mémoire le 13 mai 1972.

Dominique R.

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