Le Premier ministre a reconnu lors de la rencontre du gouvernement avec les députés que la progression des cas de contaminations à la Covid-19 était effective. Il a affirmé qu’ils s’élevaient à 91 mardi dernier. La situation est sérieuse et elle demande de la part des autorités une attention particulière. C’est par la conscientisation de la population que le ministère de la Santé a décidé de freiner cette avancée de l’épidémie. Le choix de la méthode a été mûrement réfléchi. La persuasion, dit-on, est préférable à une coercition qui peut perturber la vie de la nation.
La progression de la contamination effective
Les autorités sanitaires sont conscientes de l’aggravation de la situation. Néanmoins, elles estiment qu’il ne faut pas prendre des mesures extrêmes comme le confinement ou la fermeture des frontières. Comme nous l’avions dit avant, les bienfaits de la vaccination sont répétés sur les ondes et à la télévision. Les messages véhiculés sont bien reçus car les candidats se bousculent dans les centres de vaccination. Malgré cela, on est encore loin du compte car le taux de couverture vaccinale n’atteint pour l’instant que 2%. Aujourd’hui, les responsables sont beaucoup mieux préparés à faire face à la situation que lors de la première vague. Les malades sont bien pris en charge et reçoivent des traitements efficaces. Il y a peu de formes graves. C’est le port du masque et le respect des gestes barrières qui restent les parades efficaces contre la contamination. Dans les lieux publics, les personnes indisciplinées se font rappeler à l’ordre par leur entourage. Les rassemblements intempestifs sont dispersés. Presque tout le monde est conscient de la réalité et réagit en conséquence. Le ministère de la Santé multiplie les recommandations de prudence et ses avis sont plutôt bien suivis. La conscience du danger présenté par le virus est bien perçue.
Patrice RABE