Pour la refondation actuelle, l’amélioration des recettes fiscales est une nécessité. Selon les économistes, il s’agit, pour cette fois, de rationaliser les dépenses fiscales, sécuriser des ressources stables et financer la refondation de l’État, les priorités sociales et une politique économique tournée vers la croissance. En effet, la version actuelle du PLFI 2026 qui circule sur les réseaux intègre des améliorations portées par le nouveau ministre de l’Économie et des Finances. Ce projet de loi préserve la majorité des contribuables, les revenus bas et moyens ne subissant aucun changement.
Mal compris
La progressivité reste le fil conducteur. L’effort se concentre sur les hauts revenus avec une mécanique marginale. Pour l’IRSA, le taux de 25% ne vise que la part de revenu au-delà de 4 000 000 ariary. En d’autres termes, pour un salarié qui perçoit un revenu de 4 100 000 ariary, seuls les 100 000 ariary sont concernés par le taux de 25% et le reste garde les taux habituels. Au total, le paquet de mesures législatives, de rationalisation et administratives devrait générer 266,38 milliards d’ariary de recettes additionnelles, dont 40,5 milliards liés à l’ajustement IRSA. Si l’on se réfère au document, l’objectif concerne la redistribution et la soutenabilité, via élargissement de l’assiette et réduction ciblée des niches, afin de financer les priorités publiques de manière prévisible. D’ailleurs, le ministre Dr Herinjatovo Ramiarison a souligné que l’augmentation de la pression fiscale ne passe pas forcément par l’augmentation des taux ni plus de charges fiscales pour ceux qui paient déjà.
Antsa R.



