C’est une atmosphère particulièrement lourde qui règne actuellement dans la Grande île. Outre la chaleur caniculaire qui est de plus en plus oppressante, la perversité dont font preuve certains éléments de la société met de plus en plus mal à l’aise les habitants de la Grande île. La loi sur la castration des auteurs de viol a été votée et le chef de l’État a réitéré son accord sur l’application de cette peine. Coïncidence ou non, le phénomène de l’inceste et du viol devient de plus en plus courant et amène les citoyens à se demander si le mal n’est pas plus profond qu’il n’y paraît et si la menace de l’application de la peine va suffire.
La répression ne suffit pas, l’éducation est nécessaire
Les statistiques énoncées par les autorités sur les cas de viol sont effrayantes. Jusqu’à présent, il s’agissait de faits divers ordinaires que les organes de presse traitaient sans y attacher d’importance. Mais après la prise en compte du phénomène par les autorités au plus haut niveau, on a l’impression de découvrir son ampleur. Ces derniers jours, les journalistes spécialisés dans les crimes et délits ont commencé à être horrifiés par les nouvelles qui leur sont communiquées. Chaque édition comporte au moins un viol suivi d’assassinat et les responsables des journaux hésitent à les mettre à la une. On s’aperçoit que les valeurs humaines qui fondent la société malgache sont en train de se perdre. L’insécurité qui s’est généralisée ne peut expliquer cette banalisation de ces conduites dépravées. Les forces de l’ordre font tout pour la stopper, mais pour le moment, rien n’y fait. La répression est nécessaire, mais elle ne suffit pas. Le besoin d’éducation et d’un retour aux règles de bonne conduite régissant la société malgache est nécessaire. C’est un travail de longue haleine qui ne portera pas ses fruits tout de suite. La volonté politique est nécessaire et tous les éducateurs et les citoyens doivent joindre leurs efforts pour y parvenir.
Patrice RABE
Mais Pardi !
La pédagogie devrait être une constante de notre société. Elle se place comme un indicateur de développement toutes disciplines confondues.
Les saletés en tout genre, l’incivisme à tous les niveaux, le laisser aller coutumier, l’ignorance des civilités… etc. Que d’ ingrédients de l’indigence.
L’ espace carcéral ne suffit pas et ne suffira pas à lui seul si des mesures coercitives et radicales ne fassent partie d’une croisade agencée, communautaire et permanente.
Quelque peu à l’ image de la campagne de reboisement.
Parler de pédagogie est une infantilisation du peuple . Le leitmotiv serait le trépied : prévention-éducation et répression . Tout dans un strict respect de la loi . Le reste c’est toujours les mêmes refrains d’un collabo qui n’a pas le sens de la réalité en se complaisant dans un inventaire gratuit du chienlit , de l’indiscipline et de la misère ambiante . Mpisolelaka no mpamendrofendro ilay vendrana !
Avec cette loi inique sur la castration qui viole la constitution et les traités internationaux » ratifiés et signés » Rainilainga va dans le mur avec son obscurantisme et ses illuminations débiles . C’est une mesure irréaliste et contre-productive . Le problème de fond réside dans la pauvreté extrême et le chômage massif des jeunes . Plus de repère et l’avenir s’assombrit pour cette catégorie de la population . La prévention est négligée également et cette posture à » réprimer à tout va » est le propre des autocrates surtout si la mégalomanie , l’incompétence et la mythomanie sont terriblement incrustées dans les ADN du président » vazaha taratasy » usurpateur !
Il faut quand même arrêter les théories à la con des autres pays plus avancés qu’on ne pourra jamais appliquer à Madagascar. Ici, la majorité des gens ne mangent pas à leur faim. On est un pays pauvre en tout, matériellement intellectuellement. Les premiers besoins : se nourrir, se vêtir , se soigner ne sont mêmes pas possibles et des couillons veulent éduquer un peuple qui a le ventre vide…Il faut éradiquer la pauvreté d’abord puis on pourra discuter après!
Il faut sans cesse rappeler la réalité? MADAGACAR EST UN PAYS PAUVRE !!!!
Quant à la répression, il faut écouter d’abord la famille des victimes, ils en en pensent quoi?
Bande babakoto sans cervelle…
Cette loi convient à ceux qui ont encore des réflexes bestiaux, un point, c’est tout.
Maintenant, n’étant pas juriste de formation, je m’adresse à eux. En lisant la Décision n°07-HCC/D3 du 23 février 2024, j’ai l’impression que la HCC a répondu à côté de la plaque, comme si la question, qui lui était posée, est :
est-ce que cette loi protège les Droits de l’Homme de l’enfant (ici la victime) prescrits par la Constitution , donc par les accords internationaux signés par Madagascar
alors que la question, c’est :
est ce que cette loi protège les Droits de l’Homme du condamné ( ici le violeur) prescrits par la Constitution , donc par les accords internationaux signés par Madagascar.
D’où l’impression de dialogue de sourd. Cette loi n’a rien avoir avec les droits de l’enfant, dont pas besoin d’avoir l’avis de la HCC là-dessus . Par contre elle doit donner son avis sur la protection des droits du VIOLEUR à ne pas subir de la « ni des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants » (Déclaration Universelle des droits de l’Homme de 1948).
Plus grave, la HCC prescrit au Gouvernement de prendre des décrets qui prescrira des procédures chirurgicales qui ne soit pas assimilables à des actes de tortures. Définition de la torture « tout acte par lequel une douleur ou des souffrances aiguës, physiques ou morales sont intentionnellement infligées à une personne afin de la punir d’un acte qu’elle a commis ou est soupçonnée d’avoir commis » (loi n°2008-008 du 25 Juin 2008 contre la torture et autres peines ou traitements cruels).
Demander à des chirurgiens de faire de la castration sans que cela soit assimilable à de la torture, ou plutôt leur demander de faire de la torture sans que Mme l’Ambassadeur de l’UE et la Communauté Internationale ne s’aperçoivent que c’est de la torture. C’est les prendre pour des imbéciles, et cette tarée prétendument hyper diplômée de convoquer Mme l’Ambassadeur de l’UE pour lui demander de gober tout ça.
Ce sont ces remarques que je demande aux forumistes ayant des connaissances en Droit de vérifier, car je n’ai pas envie de prétendre corriger la copie de la HCC, alors que j’ai tout faux. Mais je précise quand même, et je l’ai déjà écrit dans d’autre forum, je ne suis pas juriste mais je suis comme le gourmet qui sait apprécier le « anan-tsonga amin’ny henan-kisoa » et sait quand il est raté en dépit de ce que prétend le Chef.
Les références que j’ai citées sont ceux que cite la HCC
« Cette loi convient à ceux qui ont encore des réflexes bestiaux, un point, c’est tout. »….
Tu es un babakoto qui veut être civilisé pour sortir des conneries pareille…
Faire des théories sur les lois ne mènent à rien. On a des prédateurs qui font des choses horribles. On fait quoi?
On dit quoi à la famille des victimes?
Il faut penser d’abord aux victimes avant de jouer les singes savants…
Il faut vivre dans la réalité. Comment protéger les enfants des prédateurs dans un pays pauvre de tout??
Consultez le dictionnaire et regardez ce que signifie CONTRADICTION dans vos propos de grande suceuse !
Je cite la constitution Malgache ARTICLE 8 , ALINEA 2 ET 3 :
NUL NE PEUT ETRE SOUMIS A LA TORTURE NI A DES PEINES OU TRAITEMENTS CRUELS , IHUMAINS OU DEGRADANTS . EN PARTICULIER , IL EST INTERDIT DE SOUMETTRE UNE PERSONNE SANS SON LIBRE CONSENTEMENT A UNE EXPERIENCE MEDICALE OU SCIENTIFIQUE .
C’est clair , net et précis . Rainilainga a un président de la basse cour constitutionnelle le plus corrompu au monde !
Lucide!
Dans le monde que vous decriviez comme étant le monde réel, est-vous sûr que vous seriez encore parmi les vivants? Car si vous seriez encore vivant, c’est que vous aviez réussi à fuir en haut du cocotier, mais vous n’y resteriez pas longtemps, l’absence de queue ( celui du derrière) et des doigts de pied non adaptés à la vie dans les arbres feront que vous retomberiez vite dans votre monde sans la protection de la Déclaration Universelle des Droits de l’ Homme, pour être un condamné à une courte peine de prison renouvelable automtiquement à perpétué comme Rajaona et R. Mercia.
Je préfère vivre dans un pays qui protège les droits fondamentaux du violeur d’ enfant, comme cela je suis sûr que ceux des honnêtes gens seront respectés, par analogie à l’ adage » qui peut le plus, peut le moins »