Maître Hanitra Razafimanantsoa a déclaré hier que le clan de l’ancien président envisage une démarche politique pour débloquer la situation.
Une décision sans surprise. Le Tribunal administratif a rendu hier son verdict relatif à la requête en annulation déposée vendredi par le Tiako i Madagasikara, contre la décision de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui a confirmé le rejet de la candidature de l’ancien président Marc Ravalomanana. Comme il fallait s’y attendre, le T.A. a rejeté la requête. De nombreux partisans de l’ex-président ont été présents à Anosy au moment du verdict. A la sortie du Tribunal, Maître Hanitra Razafimanantsoa, députée du 1er Arrondissement, a déclaré que la lutte continue et que le clan du TIM envisage une solution politique pour débloquer la situation. La veille, lors d’un meeting organisé au quartier général du TIM à Bel’Air, Marc Ravalomanana et ses parlementaires, en l’occurrence le député d’Ambatondrazaka Fidèle Razara Pierre, ont déclaré : « Nous allons tout faire pour investir Dada à la mairie de Tana. Que ce soit par le biais d’une élection ou par une autre option ». Une menace de forcing et de manifestation de rue à peine voilée.
Semaine sous haute tension. Cette semaine sera donc décisive pour le sort du numéro Un de l’Empire Tiko. A l’allure où vont les choses, les Tananariviens risquent de passer une semaine sous haute tension politique. Du côté des tenants du pouvoir, on n’entend pas se laisser faire. La semaine dernière, la porte-parole du Gouvernement Volamiranty Mara Donna a lancé une ferme mise en garde contre toute velléité à déstabiliser en cette période pré-électorale. « Les Forces de l’ordre vont prendre les dispositions nécessaires pour que le processus puisse se dérouler dans un climat apaisé », a-t-elle lancé. Face au risque de « sakoroka », bon nombre d’observateurs commencent à hausser le ton. En effet, plus d’un estiment que les Tananariviens ne méritent plus de traverser une énième période de crise. Surtout en cette période où la plupart des ménages sont confrontés à des difficultés financières après les dépenses exorbitantes de la rentrée scolaire. L’option d’une éventuelle manifestation de rue et/ou d’un forcing risquerait donc d’être vouée à l’échec pour le clan Ravalomanana. L’expérience a montré et démontré que depuis 2009, les manifs n’a pas toujours été une réussite pour les « Zanak’i Dada », depuis Ambohijatovo, jusqu’aux Magro Behoririka et Tanjombato, en passant par Analakely et la place du 13 mai, et dernièrement lors de la présidentielle de 2023, il y a eu l’histoire des choux-fleurs.
Politique de la relève. Après le rejet de sa candidature par le Tribunal administratif, bon nombre d’observateurs estiment qu’il est peut-être temps pour Marc Ravalomanana de songer à passer le flambeau et opter, enfin, pour la politique de la relève. A 75 ans, il n’aura plus ni la force ni le moyen pour forcer sa candidature. D’autant plus que pour l’ex-président de la République, le motif du rejet de sa candidature est très valable. Pour rappel, la CENI a évoqué l’absence du certificat de régularité fiscale qui rend son dossier incomplet. Lors d’une conférence de presse, la ministre de l’Economie et des Finances Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison a déclaré que les arriérés fiscaux de Ravalo s’élèvent à 170 milliards d’ariary. Mais vu la force politique dont dispose le Tiako i Madagasikara à Antananarivo, il serait aberrant de voir le TIM ne présenter aucun candidat à la mairie de Tana. C’est la raison pour laquelle Dada devrait laisser de côté son égo et/ou son égoïsme (c’est selon) et choisir un candidat de substitution. Qui sait, celui qu’il désignera peut avoir la chance d’être élu, comme ce fut le cas de l’actuel président du Sénégal Bassirou Diomaye Faye qui avait été propulsé au pouvoir après le non participation de son compagnon de lutte Ousmane Sonko.
Compte à rebours. Pour le Tiako i Madagasikara, plusieurs grandes figures du parti pourront porter le maillot lors des élections communales du 11 décembre. On peut envisager la candidature notamment de Guy Rivo Randrianarisoa. Un des fidèles collaborateurs de la première heure de Marc Ravalomanana qui a toujours été présent à ses côtés durant les moments difficiles, notamment lors des évènements de 2009. Il peut aussi opter pour une femme, en l’occurrence Maître Hanitra Razafimanantsoa qui figure en tête de liste des farouches opposants du régime Rajoelina. Elle a déjà démontré son efficacité électorale en ayant été élue députée de Tana I à deux reprises. Juriste de formation, Maître Hanitra dispose de tous les atouts pour substituer Dada lors de ces communales. On peut envisager aussi la candidature de Rina Randriamasinoro, le député élu à Tana IV, non moins Secrétaire général du parti TIM. Dans les coulisses, on affirme qu’il figure parmi les rares personnes bénéficiant de l’entière confiance de Ravalo. Mais la question est de savoir si cette confiance peut aller jusqu’à lui attribuer le mandat pour la course à la mairie de Tana. Connaissant l’ancien président, le choix pourrait se tourner aussi vers l’un de ses enfants ou ses proches familles. Quoiqu’il en soit, le compte à rebours est donc lancé pour le TIM. Le dépôt des dossiers de candidature ayant été repoussé jusqu’au 26 septembre, le numéro Un de l’Empire Tiko dispose donc de trois jours pour prendre une décision. A suivre.
Davis R
Le journaleux HIRAKIRAKA voavidy vola qui délire en affirmant que le rejet de la candidature de Ra8 est très valable . Ce cireur de pompes à Rainilainga feint d’ignorer que le ministre de la justice actuel est aux ordres et que sa femme fait partie des juges constitutionnels corrompus ! Une justice inféodée à ce régime voyou et mafieux ! Raindedaka a intérêt à mettre des couches maintenant « ho avy aminy ny tsy mety ! » !
Une décision contraire aurait été étonnant, Aucun tribunal dans un pays ne donnera pas raison à quelqu’un qui ne paye pas d’impôt.
Un président de la république qui a le sens de l’honneur respecte SA SIGNATURE de la feuille de route de la SADEC en 2009 avec les 1430 milliards d’ariary d’indemnisations pour le » lundi noir » mais on a un RAINILAINGA RAINIDEDAKA RADOMELINA RATANDRAMETAKA FILOU VAZAHA TARATASY ! Tout pays d’état de droit respecte ses ENGAGEMENTS Monsieur le Mpisolelaka !
Une décision qui aura le mérite de rappeler à tout un chacun que la limite d’âge n’est pas un vain mot, une vue de l’esprit. Mais une réalité impondérable.
À chaque gus de faire miroiter de la sagesse qui accompagne le maudit âge ou » taonan’ny ditra « . La bohème !