Sous la houlette du ministère des Affaires étrangères, le Comité national d’organisation du Sommet de la Commission de l’Océan Indien (COI) a tenu une réunion stratégique, vendredi dernier. Cette rencontre a permis de coordonner les efforts des principales parties prenantes impliquées dans la sécurité de cet événement d’envergure régionale qui va se tenir le 24 avril prochain à Nosy-Be. Des hauts responsables des forces de l’ordre ont participé à la rencontre aux côtés des cadres de la diplomatie malgache.
Délégations internationales. Ce sommet, considéré comme un rendez-vous diplomatique majeur pour Madagascar, mobilise un dispositif organisationnel solide. Le Comité national d’organisation, composé de neuf commissions sectorielles, réunit des représentants de la Présidence, de la Primature ainsi que des ministères stratégiques. Lors de cette session de travail, les échanges ont été marqués par un esprit de coopération et de rigueur. Les discussions ont permis d’avancer de manière significative sur les dispositifs de sécurité à mettre en place, en prenant en compte les exigences liées à la présence de délégations internationales et aux enjeux géopolitiques de la région.
Défis logistiques. Des chefs d’État des pays membres de la Commission de l’Océan Indien, dont le Français Emmanuel Macron, seront attendus à Nosy-Be lors de ce sommet en avril prochain. En effet, la tenue de ce sommet constitue un défi logistique et sécuritaire majeur pour Madagascar, et particulièrement pour cette ville touristique du Nord du pays, qui entend démontrer sa capacité à accueillir des événements diplomatiques de haut niveau. Cette mobilisation reflète l’engagement des autorités à assurer le bon déroulement de la rencontre et à renforcer la position de la Grande île au sein de la COI. Le succès de cet événement dépendra ainsi de la mise en œuvre rigoureuse des mesures de sécurité et de l’efficacité des dispositifs logistiques. Cette dynamique collective laisse entrevoir une organisation orchestrée et promet de placer Madagascar sous les projecteurs de la coopération régionale.
Rija R.