La situation sanitaire qui se présente actuellement prête plutôt à l’optimisme. Les chiffres publiés dans les bilans officiels du CCOC font état d’une baisse constante des contaminations et depuis quelques jours, aucun décès dû à la Covid-19 n’a été enregistré. Doit-on pour autant croire que la Grande île est tirée d’affaire ? Comme nous le disions auparavant, il faut rester sur nos gardes. Les mesures de précaution prises depuis doivent toujours être appliquées, à savoir le port du masque et le respect des gestes barrières. La surveillance très stricte des entrées dans le pays reste de mise et la limitation des vols en provenance de l’extérieur empêche cette explosion de contamination au variant delta tant redouté.
La vaccination comme moyen de prévention
La campagne de vaccination en cours est également un moyen efficace de protection, mais elle doit s’étendre à une partie importante de la population. A Madagascar, c’est pour la deuxième dose d’AstraZeneca que les personnes se pressent dans les centres de vaccination. Ce sont les personnes âgées et atteintes de comorbidité qui ont été vaccinées. Mais des gens dans la force de l’âge et beaucoup plus jeunes l’ont été également. Cependant, une partie de la population est décidée à recevoir une dose de Jansen. Elle attend l’autre campagne qui va démarrer bientôt. Cette fois-ci, tous ceux qui ont plus de dix-huit ans sont concernés. L’organisation mise en place est ,semble-t-il, bien faite. Actuellement, les scientifiques parlent de la nécessité d’une troisième dose pour les vaccins Pfizer, moderna et AstraZeneca et d’une deuxième dose pour Jansen. Ils affirment que l’immunité diminue au bout d’un certain temps. Plusieurs pays occidentaux envisagent pour les personnes âgées la reprise de la vaccination. C’est déjà le cas en Israël, cela se fera bientôt aux Etats-Unis et au Royaume-uni. L’hypothèse est sérieusement envisagée en France. Chez nous, on n’en est pas encore là. On espère que d’autres cargaisons de vaccins arriveront pour avoir une couverture vaccinale maximale. Mais il est nécessaire de renouveler la campagne de communication pour mettre en garde contre un relâchement coupable.
Patrice RABE