
La maire d’Antananarivo sort de son mutisme. Hier, Lalao Ravalomanana a dit « stop » à l’effusion de sang et à la violence. « Je ne veux pas que notre Capitale soit un abattoir. J’ai autorisé les députés d’utiliser le parvis de l’Hôtel de Ville car il est de leur devoir et de leur droit de rendre compte à leurs électeurs. », a-t-elle expliqué. Lalao Ravalomanana a lancé un appel aux forces de l’ordre à cesser la violente répression contre une foule pacifique et sans arme.
Prise de responsabilité. La maire de la Capitale s’est adressée aux dirigeants religieux du FFKM (Conseil Œcuménique des Eglises chrétiennes de Madagascar) en leur demandant de prendre leurs responsabilités. Dans sa déclaration, Lalao Ravalomanana a également mis l’accent sur le « Fihavanana malagasy ». La maire d’Antananarivo a présenté hier ses condoléances aux familles des victimes des échauffourées de samedi dernier.
R. Eugène