
La candidate n°6 a reçu hier la bénédiction de la population tananarivienne pour sa mission de redressement de la Capitale.
La population tananarivienne n’a pas raté son rendez-vous hier avec la candidate n°6 Lalao Ravalomanana. Cette dernière a renouvelé ses engagements pour Antananarivo devant une foule entièrement convaincue, acquise à sa cause. « Ma candidature n’a pas de dessous politique. Elle n’a qu’un seul objectif qui est la reconstruction de la Capitale », a déclaré « Neny ». Lalao Ravalomanana de souligner : « Nous avons des projets qui obtiennent la confiance des bailleurs de fonds. Et je réitère que mes promesses ne sont pas vaines. » La candidate n°6 a rappelé quelques uns de ses projets, à savoir la construction de ruelles, l’électrification des quartiers, la revalorisation des marchés, la construction de bornes fontaines, la redynamisation des cantines scolaires et la création des espaces de jeux pour les jeunes. Lalao Ravalomanana a cependant reconnu que les Tananariviens doivent être solidaires devant ces défis.
Stabilité. L’ancien président Marc Ravalomanana a été présent hier aux côtés de son épouse. Une occasion pour lui de déclarer que Madagascar a besoin de stabilité pour reconquérir la confiance des bailleurs de fonds. « Dès que « Neny » sera élue, je mettrai au service de la commune urbaine d’Antananarivo mes expériences en matière de recherche de financements. », a promis Marc Ravalomanana. Avant de dénoncer : « Madagascar a un problème de fonds. Fonds pour redresser Air Madagascar et la JIRAMA. S’il y a de délestage aujourd’hui, ce n’est pas la faute de la JIRAMA, ni de ses employés. 45 millions d’euros auraient été débloqués pour le redressement de la JIRAMA, mais la crise de 2008 a compromis le déblocage. » L’ancien président a affirmé hier devant une population en liesse que la candidate Lalao Ravalomanana a de bons projets qui méritent d’être appuyés.
Débat. Des grands barons du TIM étaient présents hier au meeting d’Andohatapenaka. Réagissant par rapport aux critiques véhiculées par les mauvaises langues sur Lalao Ravalomanana, ces dirigeants de l’ancien parti majoritaire de souligner : « En tant que mère de famille, une grande Dame avec beaucoup d’humilité, une morale de sagesse, ne pourrait pas psychologiquement accepter de se mettre autour d’une table avec une ou des personnes qui ont été fortement impliquées dans la prise de pouvoir illégal de 2009. Prise de pouvoir qui a détruit le 26 janvier 2009 la ville d’Antananarivo, ses infrastructures et les biens de sa population. Débattre avec ces personnages dont l’impertinence dépasse l’entendement et dont la haine et le manque de respect envers les époux Ravalomanana n’ont malheureusement pas été effacés par des années d’errements de la Transition, ne sied pas à Lalao Ravalomanana. Ce n’est donc pas une incapacité à débattre. Lalao Ravalomanana ne s’intéresse pas seulement aux idées des candidats. Elle s’intéresse surtout aux idées de la population des quartiers avec qui elle préfère avoir un débat. »
R. Eugène