Duos inattendus, répertoire singulier… Lalatiana a gardé le meilleur pour ces retrouvailles au Carlton.
A côté de sa magistrale prestation et des nombreuses surprises qu’elle a réservées à tous ceux qui sont venus à son concert samedi dernier, on serait tenté de comparer sa prestation au Ccesca, à une répétition. Pour cette journée de la femme, Lalatiana a donné le meilleur d’elle-même. Avec ses invités, elle s’est d’autant plus surpassée. Une prestation au-delà de ce qu’on espérait. Quand elle se lance dans un duo avec Bakomanga ou dans un autre avec Goth, d’autant plus que « Tsy ambarambarako » relève d’un tout autre registre que celui dans lequel elle évolue, on ne peut qu’être bluffé. Ce soir là, la chanteuse était entourée de la même bande de musiciens : Tanjona aux percussions, Fanaiky à la basse, Mendrika à la batterie, Hajazz à la guitare, Anjaniony au sax, Rivo kely au piano et Solofo bota à l’accordéon mais quand Christelle Ratri, cette étoile montante de la basse rejoint la scène pour prendre la place à Fanaiky, là on ne peut que saluer. Le concert au Carlton était au-delà de toutes les attentes. On assisterait volontiers à un remake !
Mahetsaka