
La candidate qui porte le maillot n°9 a été stoppée d’une manière irrégulière sur le terrain de basket d’Ambohipo samedi après-midi. On l’a empêchée de jouer alors qu’elle avait obtenu l’autorisation des autorités compétentes. Du …coup, Lalatiana Rakotondrazafy a dû se rabattre sur un autre terrain pour son mini-meeting dans le IIe arrondissement qui a toutefois connu un méga-succès. Face à une assistance composée essentiellement de jeunes, la candidate de Freedom a prôné « l’unité dans la diversité ». Ambohipo étant un quartier cosmopolite qu’elle connaît très bien et où elle est connue pour avoir effectué 5 ans d’études à l’université d’à côté. « Depuis que j’ai quitté le campus il y a 15 ans de cela, rien n’a changé à Ambohipo », constate-t-elle.
Grande gueule. C’est justement pour changer les choses qu’elle brigue la mairie de la capitale. Elle est aussi pour le renouvellement de la classe politique. Et de cibler entre autres, « Marc Ravalomanana qui avait fait descendre de catégorie la Commune Urbaine d’Antananarivo du temps où il était président ». Lalatiana Rakotondrazafy de rappeler également qu’« il avait gelé les subventions destinées à la mairie suite à la défaite de son candidat au soir du 12 décembre 2007 ». Il, c’est évidemment l’ancien président de la République. « Il ou Elle, c’est du pareil au même car c’est Marc Ravalomanana qui est derrière sa candidate d’épouse », a souligné la « grande gueule » de Free FM.
Intérêt général. « C’est pour l’intérêt général et non pas pour mes propres intérêts que je n’ai eu de cesse de « gueuler » sur les ondes durant ces 15 dernières années », a-t-elle déclaré. La foule venue nombreuse hier sur le terrain vague d’Antanimenabe à Ankorondrano avait d’ailleurs l’impression d’écouter FM 104.2. Surtout quand l’animatrice devenue candidate a cité « Marc Ravalomanana qui disait en 2009 que s’il y a encore des terrains à remblayer, je le les remblaierai ». Une manière pour celle qui porte le maillot n°9 de remettre la fameuse déclaration de l’ancien Président sur le …terrain de la propagande.
R. O