
La conseillère municipale d’Antananarivo est allée droit au but pour ce qu’elle qualifie de dysfonctionnement au sein de l’administration de la Commune Urbaine d’Antananarivo. Lalatiana Ravololomanana, car il s’agit d’elle, a ainsi, lors d’une conférence de presse, qu’elle a tenue en son domicile hier, à Ivandry, a parlé de la gestion de la CUA. Elle a donné un compte-rendu de la visite qu’elle a effectuée auprès de différentes directions au sein de la CUA. Selon Lalatiana Ravololomanana, elle et une autre conseillère, n’ont eu accès qu’à sept directions sur les 12 existantes et que cinq seulement d’entre elles ont voulu donner plus de détails sur leurs activités.
Manque de transparence. La Dame de fer a parlé notamment du manque de transparence dans la gestion de la capitale. Elle a cité, entre autres, la régularisation des permis de construire, des marchés municipaux, de l’Easy Parket de l’Omavet. En ce qui concerne ce dernier point, elle se demande par ailleurs, que « s’il appartient à la CUA, pourquoi ne pas muter l’OMAVET en une direction opérant dans la municipalité d’Antananarivo ». Elle s’interroge, en outre, « pourquoi l’IGE n’effectue pas un contrôle à la CUA ?».
Dominique R.