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lundi, juillet 28, 2025
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Lanto Rakotomanga : La Brigade Criminelle n’a pu hier l’interroger sur son lit d’hôpital

Lanto Rakotomanga est toujours sous surveillance et assistance à la Polyclinique d’Ilafy.
Lanto Rakotomanga est toujours sous surveillance et assistance à la Polyclinique d’Ilafy.

L’assistante parlementaire de la députée du IIe Arrondissement a été auditionnée pendant trois heures par les Forces de d’ordre.

L’enquête concernant l’affaire Lanto Rakotomanga évolue à une vitesse grand « V ». Deux opérateurs « karana », soupçonnés d’être impliqués dans le projet de « mardi noir » ont déjà été placés en garde à vue à la Section des Recherches criminelles à Fiadanana. Pourtant, contrairement aux « renseignements » véhiculés par les Forces de l’ordre, aucun incident n’a été enregistré mardi dernier, aussi bien à Antananarivo que dans les villes environnantes. Après avoir lancé une interdiction de sortie du territoire contre la députée du IIe Arrondissement, les enquêteurs ont décidé de commencer leur travail. Hier, une forte délégation de la Brigade Criminelle s’est rendue à la Polyclinique d’Ilafy dans l’objectif d’auditionner Lanto Rakotomanga. Pourtant, ils n’ont pas pu faire leur travail. Pour cause, la députée élue sous la couleur du MAPAR se trouve encore sur son lit d’hôpital. Joint au téléphone hier soir, son avocat, Maitre Sylvestre Razafimahefa a expliqué que sa cliente est toujours dans la salle de réanimation. De son côté, une source auprès de la Police nationale a fait savoir que les médecins ont interdit aux éléments de la Brigade criminelle d’auditionner la patiente. Lanto Rakotomanga serait actuellement incapable de parler. Afin d’éviter les risques de rechute, les médecins ont demandé le report de l’audition. En tout cas, cette visite inopinée à l’hôpital a certainement permis aux enquêteurs de la Brigade criminelle de confirmer les informations et les désinformations véhiculées autour de l’état de santé de la députée du deuxième Arrondissement. Si réellement, elle fait semblant d’être malade, les Forces de l’ordre qui ont fait le déplacement à Ilafy pour accomplir une « mission spécifique », auraient insisté pour terminer son audition.

« Flagrant délit ». En tout cas, les enquêteurs de la Brigade Criminelle ne sont pas revenus bredouilles de leur mission. D’après les informations, ils ont pu auditionner l’assistante parlementaire de Lanto Rakotomanga, Sonya Carole. Bien que cette dernière soit aussi sous sérum à la Polyclinique d’Ilafy, suite à ce qu’elle a enduré lors de l’interpellation musclée à Namontana, elle a été auditionnée pendant trois heures par les éléments de la BC. Pour l’heure, nous n’avons obtenu aucune information sur les tenants et aboutissants de l’enquête. Elle a certainement été interrogée sur sa présence dans la voiture de la députée MAPAR, mais aussi et surtout sur la provenance de la somme d’un milliard de Fmg découverte dans la malle arrière. La question est également de savoir si les enquêteurs iront jusqu’à procéder à l’arrestation des deux femmes. Au cours de leur conférence de presse, les responsables de la Gendarmerie et de la Police nationale ont commencé à véhiculer l’idée d’un « flagrant délit ». « Flagrant délit pour quelle infraction » ? Cette question reste pour l’instant, sans réponse. Et ce, dans la mesure où le « flagrant délit de détention d’argent » n’existe nulle part dans aucun dictionnaire juridique. C’est certainement la raison pour laquelle, la députée d’Ambatofinandrahana, Christine Razanamahasoa, a incité hier ces hauts responsables des Forces de l’ordre à « réviser leurs cours de droit pénal ».

Davis R

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