
Après l’approbation en Conseil des ministres de leurs nominations aux postes respectifs d’Ambassadeurs de Madagascar à Washington (Etats-Unis) et Rabat (Maroc), ils vont devoir attendre l’agrément des autorités américaines pour la première et celui du gouvernement marocain pour le second.
Note verbale
La demande d’agrément se fait par note verbale accompagnée de C.V ou d’une note biographique. Université du Québec pour l’ancienne ministre IEM de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Lantosoa Rakotomalala. Et Ecole Nationale d’Administration à Paris pour l’ex-sénateur et secrétaire général de l’AVI, Johary Hoela Rajobson. Il faut aussi une note verbale pour la demande de présentation des lettres de créance. La nouvelle locataire au 2374, Massachusetts Avenue – Washington DC présentera sans doute aussi par la même occasion, les lettres de rappel de son prédécesseur… 5 ans après l’abrogation de sa nomination. Il s’agit d’Eric Andriamihajamananirina qui avait été nommé lors du Conseil des ministres du 28 février 2018. La nomination de sa successeure, Lantosoa Rakotomalala a été approuvée au cours du Conseil des ministres du… 28 août 2024.
Refus
Les similitudes ne s’arrêtent pas là puisque les deux personnalités sont issues de l’Economic Development Board of Madagascar. L’ancien Ambassadeur était DG de l’EDM et le nouvel Ambassadeur, présidente du Conseil d’Administration. Reste à attendre s’il en sera de même de l’agrément des autorités américaines qui auraient auparavant opposé leur refus à deux autres prétendants, selon une source diplomatique. En revanche, l’agrément du premier Ambassadeur de Madagascar au Maroc par le Royaume chérifien est a priori plus facile à obtenir, surtout après la mission d’exploration effectuée à Rabat pour trouver le bâtiment qui va abriter la représentation malgache. Contrairement à son second prénom, la présentation de ses lettres de créance par Johary Rajobson ne sera pas « Hoela ».
R.O
On voit bien que Rainilainga suit à la lettre son troisième pilier de son développement pour la bonne gouvernance et l’état de droit . Une république bananière qui se croit tout permis même en piétinant les conventions internationales . D’ailleurs ce sont des nominations de basse politique politicienne !
La délivrance de l’agrément est attendue avec impatience dans la mesure où elle sera interprétée comme le baromètre en matière de politique étrangère du pays.
Une forme d’arbitrage qui pourrait faire le dièse ou le le bémol de tout un chacun.
La délivrance de l’agrément est attendue avec impatience dans la mesure où elle sera interprétée comme le baromètre en matière de politique étrangère du pays.
Une forme d’arbitrage qui pourrait donner le dièse ou le bémol à tout un chacun sans compulsion .