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mercredi, juin 26, 2024
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A l’approche des fêtes : Explosion du marché informel

laissez-aller-(1)Les marchands ambulants voient leur nombre quasiment doubler dès les premiers jours de décembre. L’an dernier, ils ont dépassé le cap des 1500 marchands des rues, inondant Behoririka, Analakely, Soarano et les environs. Ailleurs, les petits commerces ponctuels, à l’occasion des fêtes de fin d’année sont tout aussi en grand nombre : fournisseurs en ligne de charcuteries et de pâtisseries, marchands ambulants de volailles, d’articles d’habillement et d’accessoires, couturières à temps partiel, et bien d’autres. Il s’agit d’une véritable explosion des activités dans le secteur informel à l’approche des fêtes. Les secteurs de l’alimentation et de l’habillement sont les plus concernés. Avec un taux de chômage record depuis environ cinq ans, tant chez les jeunes que chez la tranche d’âge intermédiaire, toutes les occasions sont saisies pour gagner un peu d’argent. Pour cela, on se lance dans toutes les activités susceptibles de générer des profits, aussi modestes soient-ils. C’est ainsi que nombre de personnes, chômeurs ou non, exercent de manière occasionnelle, le temps des fêtes, des activités commerciales en marge de toute réglementation. Les gains n’étant pas suffisamment attrayants le reste de l’année, pour inciter ceux qui les exercent à le faire de manière permanente, ces commerces informels ponctuels disparaissent au terme de la période des fêtes de fin d’année, mais permettent de gagner suffisamment en trois semaines, l’équivalent de plusieurs mois de salaire.

En marge de l’informel, certains secteurs plus réglementés permettent aux commerçants occasionnels de profiter également de la période des fêtes. Tel est le cas à Antananarivo, pour le Bazar de Noël organisé par les municipalités, autorisant l’occupation pendant environ deux semaines, d’un espace réservé au marché hebdomadaire. Mais généralement, ces espaces ne trouvent pas toujours preneurs, par crainte d’une fréquentation trop faible des clients. D’où la préférence pour l’informel, une véritable économie parallèle qui supplante le formel.

Hanitra R.

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