
Le renforcement de la résilience des communautés locales et la préservation de la biodiversité unique de la Grande île sont l’un des grands défis qui restent à relever à Madagascar.1 707 hectares. C’est la superficie de paysages forestiers qui ont pu être restaurés grâce aux actions initiées par la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) dans la Grande île. Une augmentation significative des surfaces restaurées ainsi qu’une diminution palpable des zones brûlées autour des aires protégées ont été constatées. Ce qui contribue à améliorer la biomasse, la stabilisation des sols et la rétention d’eau dans les zones d’intervention. Ces actions ont également permis de freiner la déforestation et d’améliorer la gestion des ressources. « Nous protégeons cette forêt de mangroves contre les éventuelles coupes illicites. Nous pouvons dire que l’environnement dans cette zone a beaucoup changé. A titre d’exemple, aujourd’hui, nous pouvons facilement capturer des crevettes et des crabes quand l’eau se retire », témoigne Joséphine, une garde forestière de la région Boeny.Sécurité. Outre la réduction de la déforestation, le renforcement de la sécurité alimentaire des populations malgaches fait également partie des axes d’intervention de cet organisme. Deux projets ont été initiés par l’organisme pour atteindre cet objectif. Il s’agit du projet Aquaculture pour la sécurité alimentaire de Madagascar (ASAM) qui vise une augmentation de la production aquacole de 125 tonnes par an, en vue de répondre à la demande croissante en aliments nutritifs des Malgaches ; et le Projet de sécurité alimentaire, nutrition et renforcement de la résilience (ProSAR) qui s’attaque à la malnutrition chronique, en diversifiant la production agricole et en améliorant les pratiques d’hygiène. Ce qui vient, par la même occasion, renforcer les connaissances nutritionnelles des communautés locales.José Belalahy