Trois jours après la présentation du nouveau gouvernement, c’est un calme plat qui règne. Les passations de service ont eu lieu et les discours prononcés ont été convenus . Ceux qui ont été nommés n’ont pas encore eu le temps de prendre la mesure de leur fonction. Ce qui intéresse la population, ce sont plutôt les mesures immédiates qui vont alléger le fardeau des difficultés de la vie quotidienne. Le ministre du Commerce, de l’industrie et de la consommation a manifesté dès sa prise de fonction sa volonté d’entrer dans le vif du sujet. Ses paroles ont été fortes, mais la suite qu’il y donnera intéresse les citoyens. Il affirme néanmoins qu’il ne peut pas faire baisser les prix d’un coup de baguette magique, mais c’est son rôle de régulateur qui permettra de ramener le coût de la vie à un niveau raisonnable.
L’arrêt de la hausse du coût de vie attendu
Les Malgaches sont devenus réalistes. Ils ont attendu longtemps des actions concrètes de ceux qui les gouvernent, et aujourd’hui, ils préfèrent rester circonspects. La tâche du nouveau gouvernement est difficile car il doit remettre le pays sur les rails. Les directives du président de la République sont claires : une obligation de résultat est requise. On y verra un peu plus clair dans quelque temps après que chacun ait défini son programme de travail. Comme nous le disions plus haut, c’est à l’aune de la diminution du coût de la vie que la population va porter ses premiers jugements. Des contrôles ont commencé chez les commerçants. La filière du charbon de bois va être réorganisée ; ce sont des signes encourageants, mais les consommateurs attendent d’autres actions. Le ministre du Commerce, de l’industrie et de la consommation a manifesté sa volonté d’aider la population et se dit déterminé à mettre un frein à la hausse excessive des prix des produits de première nécessité. Les intentions ont été clairement émises, la population attend leur effectivité.
Patrice RABE