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lundi, juin 16, 2025
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L’Avenir de la COI

Le président de la République Hery Rajaonarimampianina sera aujourd’hui à Moroni, aux Comores pour participer au 4e Sommet des Chefs d’ Etat de la Commission de l’Océan Indien (COI). Les pays membres sont représentés  par le président comorien  Ikililou Dhoinine, le président français François Hollande, le président  seychellois James Michel et le Premier ministre mauricien Navin Ramgoolam. La Commission de l’Océan Indien fête ses trente ans.  L’Union des Comores a cédé la présidence du Conseil des ministres de la COI à Madagascar qui, à deux reprises, n’a pu assumer ce mandat à cause de la période de Transition. La ministre des Affaires  étrangères de Madagascar  qui préside le conseil a lancé l’idée de faire de notre pays le grenier de l’Océan Indien, dans le cadre de l’autosuffisance alimentaire. Elle a aussi demandé l’aide de l’AFD pour combattre le déploiement du virus Ebola dans l’Océan Indien.

L’Avenir de la COI

              Au cours de ce sommet dont  le dernier s’est tenu en 2005 à Antananarivo,  la Commission pourrait être transformée en communauté. En effet, c’est Laurent Fabius qui avait proposé à la dernière rencontre aux Seychelles, de changer l’appellation de l’organisation.  «En cette année du 30e anniversaire de l’Accord de Victoria, je ne vois pas de plus beau cadeau que nous puissions faire à nous-mêmes que de passer l’idée technique de Commission à l’ardente ambition de Communauté».  Le souhait, s’il se réalise, devra encore prendre en considération les demandes du Sri-Lanka et des Maldives pour faire partie de la Commission. Deux Etats qui ont exprimé un vif intérêt pour la COI. Pour l’occasion, il sera également question d’argent. L’autonomie financière de l’organisation régionale sera abordée. La COI est financée par les Etats membres pour son administration et par l’Union européenne pour ses projets.  Cette dernière est le  principal bailleur de fonds avec 70% des sommes versées. L’Union européenne conditionne sa participation à la COI à l’implication financière des pays membres. L’enveloppe est donc proportionnelle aux sommes versées par les adhérents.  Les discussions pourront aussi se porter sur des actions communes envisagées par les pays membres dans les domaines de la stabilité régionale et de la sécurité maritime,  de la promotion du genre en Indianocéanie, du numérique,  de l’audiovisuel et même celle aérienne.  Sur ce dernier point,  des efforts doivent être consentis, parce que les liaisons régionales dans l’Océan Indien coûtent très cher. Elles ne profitent guère au tourisme. Les tours opérateurs ne cessent de s’en plaindre. Sinon, d’autres sujets plus sensibles pourraient être évoqués au cours de ce sommet  qui félicite le retour de Madagascar en son sein.

Zo Rakotoseheno 

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