
La publication de Layanna Morgane a affolé la toile. On ne sait d’ailleurs pas si c’est son vrai nom. Son récit paraît d’ailleurs invraisemblable même si c’est raconté dans les moindres détails. « 4×4 aux vitres fumées, gris foncé métallisé, drapeau PSG suspendu sur le rétroviseur… ». Elle va jusqu’à donner la plaque minéralogique qui s’est avérée, après vérification, celle d’un 4×4 double cabine de couleur blanche qui n’a rien à voir avec cette histoire.
Caméras de surveillance. Son téléphone portable a été localisé en province alors que son présumé kidnapping se serait passé vendredi dernier « à 12.06 en plein parking de La City Ivandry » où le visionnage des caméras de surveillance n’a fourni aucune image de la scène ni de sa personne. Manipulation ou déstabilisation ? Toutes les hypothèses sont possibles. Pour la police, il se peut qu’elle profite du climat de psychose actuel pour prétendre qu’elle a été à son tour victime d’enlèvement avant d’être relâchée. Ses ravisseurs lui auraient administré « 35 mg de doxylamine liquide et 45 mg de prométhazine liquide aussi », d’après les résultats des analyses communiquées par son prétendu médecin.
Police. De la cybercriminalité à la Police des mœurs et des mineurs, en passant par la Brigade criminelle, tous les services de la police sont sur les pistes de Layannah Morgane. Un appel à témoin pourrait être lancé afin de faire la lumière sur cette histoire qui semble avoir été inventée de toutes pièces, au risque de provoquer des troubles à l’ordre public.
R.O