En plus du drapeau de l’Argentine dont il avait défendu les couleurs à la Coupe du Monde, notamment celle de 1986 remportée haut la main par son pays, son cercueil a été recouvert des maillots des différentes équipes pour lesquelles il avait successivement joué.
Le 10 de der
De Boca Juniors au Napoli, en passant par le Barça, sans oublier évidemment l’équipe nationale argentine, le maillot de Diego Maradona était toujours floqué du mythique numéro 10. C’était le Dix de der lors de ses obsèques qui a provoqué à la fois des scènes de liesse et des incidents. A l’instar de sa vie, faite de gloire et de décadence, quoique ses fans aient surtout gardé de bons souvenirs de « el Pibe de Oro », en venant massivement saluer le cortège funèbre, du palais présidentiel la « Casa Rosada » jusqu’au cimetière de « Bellavista ». Un parcours long de 60 kilomètres pour celui qui s’en est allé à l’âge de 60 ans. L’allégorie ne s’arrête pas là car les obsèques qui se sont déroulées dans la nuit de jeudi dernier, rappellent l’ambiance de soir des grands matchs avec des supporters – et pas seulement les ultras – scandant le nom du célèbre numéro 10. Le Dix de der pour la légende du football mondial qui a été enterré dans la plus stricte intimité. Sans avoir officiellement un caractère national en Argentine, ses funérailles ont eu une dimension planétaire dans le monde du football. Pour ne citer que « le Roi Pelé » qui espère un jour jouer ensemble avec « le Dieu du football » au ciel. La photo de l’illustre numéro 10 de la Seleçäo s’inclinant devant le caveau du légendaire numéro 10 de l’Albiceleste, a fait le buzz sur les réseaux sociaux. A l’image du dernier cliché de Diego Maradona pris de son vivant par son médecin personnel Leonardo Luque qui est quasiment l’homonyme de Leopoldo Luque, l’ancien attaquant de l’équipe nationale argentine qui se souvient des passements de jambes et des dribbles du « petit » en rendant hommage à celui qui fut « le plus grand ».
R.O