La date du 7 février 2009 reste gravée dans la mémoire de ceux qui ont vécu les événements sanglants survenus et dont certains portent dans leur chair les traces. Quinze ans après, sa commémoration est toujours aussi solennelle, mais elle n’éveille pas au sein de la population ce sentiment d’affliction qui devrait être normal. Les discours prononcés rappellent les faits qui se sont déroulés, mais le temps a fait son œuvre et les Malgaches sont aujourd’hui beaucoup plus préoccupés par la lutte quotidienne qu’ils mènent pour survivre. Les manuels d’histoire en parleront comme un des épisodes marquants de notre passé récent.
Le 7 février 2009, une date marquante de notre passé récent
Quand on parle du 7 février 2009, c’est la ruée des manifestants vers le Palais d’Ambohitsorohitra et des tirs nourris les accueillant dont on se souvient. Les victimes se comptaient par dizaines et l’Etat était en train de vaciller. Le pays a connu ensuite une période trouble et on connaît la suite des événements qui se sont succédé. Mais jusqu’à présent, aucune enquête sérieuse n’a eu lieu et n’a permis d’établir les véritables faits. Le travail des historiens permettra certainement de le savoir. Les Malgaches, dans leur grande majorité, assaillis par les difficultés de leur vie quotidienne, ne s’en soucient guère. La marche du 10 août vers Iavoloha avait été aussi sanglante, mais plus personne ne l’évoque. Les événements de 2002 ont été aussi mouvementés, mais ils n’ont pas suscité beaucoup d’émois. Le temps, comme on dit, a fait son œuvre. C’est le présent que tout le monde doit affronter. La bataille du développement est beaucoup plus importante. Les difficultés à surmonter sont immenses et nécessitent des efforts importants de la part des dirigeants. L’amélioration des conditions de vie des citoyens et la lutte contre la corruption devraient être beaucoup plus au centre de leurs préoccupations.
Patrice RABE
Le peuple Malgache a été floué par un fieffé menteur , un autocrate mégalomane et mythomane qui ne leur permettra jamais de connaître un vrai développement. Le sang versé des martyrs n’a servi qu’à assouvir la soif de pouvoir d’un corrompu et mafieux depuis la transition. Les mensonges sur sa naturalisation dissimulée et la pauvreté induite par son incompétence sont choquants . Un voyou qui est obnubilé plus par son maintien au pouvoir avec des institutions et des généraux SS sous ses bottes ! Tout cela aura une fin ….
Les malgaches qui n’ont d’autres préoccupations que de remplir leur marmite avec beaucoup de difficulté n’ont pas le temps de penser à rechercher les responsables des pages sombres de notre histoire.
Par contre les journalistes, les hommes de lois si mais ne font pas leur travail. On a même parmi nous un éminent juge international qui a exercé dans des tribunaux internationaux a réussi à inculper des grands dictateurs mais bizarrement au pays ici il ne sert à rien. Le capitaine de frégate dort tranquillement dans son mausolée, le violent dj putschiste corrompu français qui a du sang sur les mains lors de sa prise de pouvoir a été réélu, il piétine la constitution sans crainte.
Bof, au pays des babakoto tout cela n’a rien d’étonnant.
Une date qui s’inscrit au registre de l’histoire au grand dam de tout le monde.
Apparemment, elle semble toujours provoquer tant de déferlement en tout genre et d’ historiette burlesque.
Le COLLABO qui fait preuve d’inculture et de négationnisme . Rien d’étonnant c’est le larbin de Rainilainga !