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mercredi, juin 26, 2024
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Le bras de fer ne fait : que commencer

L’annonce de la prise de position unilatérale du ministère de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures a pris de court tout le monde. La première réaction du citoyen de base aura été de saluer le geste et de le qualifier d’audacieux. Cependant, du côté des pétroliers, c’était un silence pesant. Ce mutisme s’explique certainement par la volonté de ne pas faire de déclaration intempestive et de répondre de manière raisonnée. Mais on sait que leur riposte risque d’être dure. En coulisse, on parle de suspendre les importations de carburants. Le bras de fer est engagé et il risque de durer un certain temps. A l’Etat de bien mener sa barque, sinon il aura perdu la face et pourrait voir son crédit entamé auprès de la population.

Le bras de fer ne fait : que commencer

La décision témoignait d’une certaine audace et illustrait parfaitement la volonté du régime de changer la manière de gouverner le pays. L’idée a séduit les électeurs d’Andry Rajoelina et elle doit guider l’action du régime. Tout le monde sait que les contrats conclus auparavant ont été fait au détriment de la partie malgache. Le pays en subit les conséquences. Le nouveau régime veut changer la donne et il a donc demandé de réviser tous les accords qui ont été conclus pour ramener l’équilibre dans les relations entre les différentes parties. Cela est flagrant dans le cas des fournisseurs de la Jirama. Les bailleurs de fonds refusant l’octroi par l’Etat de subventions pour empêcher une augmentation du tarif de l’électricité, il faut donc passer par une négociation avec les pétroliers. Il en est de même pour le prix des carburants qui n’ont subi aucune hausse jusqu’à présent. Mais les compagnies pétrolières veulent retrouver leur marge bénéficiaire. Si on faisait respecter la vérité des prix, ce serait une catastrophe pour tous les maillons de l’économie. Nos dirigeants se trouvent maintenant dans une position inconfortable, mais ils doivent savoir négocier. Les pourparlers ne doivent pas s’arrêter. Les recours ne sont pas épuisés.

Patrice RABE .

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