Hier, les bombardements israéliens ont continué au Liban. Depuis le début de la semaine, les raids de l’aviation israélienne ont augmenté d’intensité et ils ont atteint plus de 1 600 cibles dites « militaires », mais qui ont été particulièrement meurtrières. Ils ont été planifiés pour atteindre les combattants du Hezbollah. Mais même s’ils ont permis d’affaiblir le mouvement chiite, cela s’est fait avec de nombreux dommages collatéraux. Aujourd’hui, les victimes civiles se comptent par milliers. Les Libanais préfèrent quitter leurs habitations détruites et migrent par dizaines de milliers vers des zones plus sûres, devenant des réfugiés dans leur propre pays.
Le calvaire des Libanais dans leur propre pays
Les commandants de l’aviation israélienne disent qu’ils font des frappes ciblées. Les opérations sont montées par des stratèges disposant de renseignements très précis fournis par les agents du Mossad. C’est ainsi qu’ils ont pu tuer de hautes personnalités du Hezbollah et des chefs du Hamas. L’une des cibles les plus importantes fut le leader emblématique Hassan Nasrallah. Néanmoins, toutes ces frappes, particulièrement meurtrières, font des centaines de victimes civiles. Les populations sont averties par le commandement militaire israélien qui leur demande d’évacuer les villages ciblés. Mais cela n’empêche pas les dommages collatéraux. On assiste à des destructions massives d’habitations. Les rescapés sont jetés sur les routes, ayant souvent tout perdu et gagnent la capitale où ils sont accueillis dans des camps. Ces réfugiés sont libanais mais aussi des Syriens ayant fui leur pays, la Syrie où ils étaient persécutés. Aujourd’hui, tous ces malheureux ne sont plus à l’abri des bombardements puisque Beyrouth est aussi considéré comme une zone de guerre par les Israéliens. C’est dans un bâtiment en plein cœur de la capitale que le nouveau chef du Hezbollah a été ciblé et peut-être tué Le peuple du Liban est aujourd’hui la victime de cette guerre qui la dépasse.
Patrice RABE
Oui, il faudra brancher la cervelle avant.
Est ce qu’il est admissible que des centaines de missiles sont tiré tous les mois par un organisme terroriste du territoire libanais?
Est ce qu’on peut l’arreter? Oui, ou Non? Alors il faudra compter sur les consequence: que le voisin s’en chargera.
C’est superbe, il prendra en charge le travail qui incombe au Libanais, et ce: gracieusement.