C’est dans un Antananarivo asphyxié par les embouteillages que les habitants de la capitale doivent vivre. Les embarras de la circulation sont devenus une plaie qu’il faut endurer quotidiennement. Le contexte est donc peu propice à un espoir de changement rapide comme le veut le nouveau pouvoir en place. Néanmoins, la volonté que ce dernier exprime, ne devrait pas être vaine car elle nourrit l’espoir d‘une population dure à la douleur. La promesse d’une ville nouvelle a été faite et si elle est tenue, une grande partie des problèmes des Tananariviens sera résolue.
Le changement doit : s’opérer maintenant
C’est l’une des promesses qui seront réalisées cette année. Le président de la République l’a dit lors de son discours d’investiture. La ville nouvelle Tanamasoandro suscite les espoirs les plus fous. Quand elle aura été construite, elle désengorgera un Antananarivo étranglé par la circulation de dizaines de milliers de véhicules. C’est un véritable calvaire pour l’automobiliste de se rendre d’un endroit à un autre, en empruntant des rues truffées de nids d’autruche. Ces conditions de circulation lamentables sont le résultat de plusieurs années de laisser- aller. Il est donc maintenant temps d’impulser un véritable changement à tous les niveaux. Les conditions climatiques n’arrangent rien et elles empirent même une situation dramatique. La CUA a commencé à faire des travaux de curage dans les canaux d’évacuation pour empêcher l’envahissement des rues par les eaux de ruissellement. Ce n’est qu’une solution provisoire, mais c’est le comportement des citoyens qui doit changer. La propreté, la discipline et le respect des biens communs, sont des impératifs que l’on doit s’imposer pour empêcher la dégradation de nos infrastructures. Le commencement de la réhabilitation doit se faire maintenant. Il est peut être temps de profiter de l’élan qui est impulsé en ce moment.
Patrice RABE